Visé par plusieurs enquêtes judiciaires, l’ancien roi d’Espagne Juan Carlos a été contraint de verser 4,4 millions d’euros au fisc afin de régulariser sa situation.

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  1. Juan Carlos d’Espagne

La saga judiciaire continue. Ce vendredi 26 février, l’ancien roi d’Espagne Juan Carlos a versé 4,4 millions d’euros au fisc espagnol afin de régulariser sa situation. « Juan Carlos m’a donné l’instruction de communiquer le fait qu’il ait présenté aux autorités fiscales une déclaration spontanée qui a entraîné une dette fiscale de 4.395.901,96 euros », a annoncé son avocat dans un communiqué publié dans la journée. Ce versement a pour but de régulariser les obligations fiscales concernant des vols en jet privé dont l’ancien souverain exilé à Abu Dhabi (Émirats arabes unis) depuis le mois d’août dernier, avait bénéficié. En effet, ces vols ont été payés par une fondation basée au Liechtenstein appartenant à l’un de ses cousins éloignés.

Ce n’est pas la première fois que l’ex souverain âgé de 83 ans doit régler ses dettes avec l’administration fiscale. En décembre il a déjà du verser près de 680 000 euros, dans le cadre d’une enquête anticorruption. Le motif ? L’intéressé aurait utilisé des cartes de crédit liées à des comptes bancaires aux noms d’un entrepreneur mexicain et d’un officier de l’armée de l’air espagnole. La justice cherche à savoir s’il a utilisé des prête-noms pour blanchir de l’argent après 2014, date de son abdication et donc de la fin de son immunité de chef d’État.

Visé par trois enquêtes judiciaires

Les soupçons concernant les origines mystérieuses de sa fortune se multiplient. En plus de cette récente affaire, Juan Carlos, dont l’état de santé interroge est visé par deux autres enquêtes judiciaires. La première vise à déterminer si l’ex-roi a touché une commission pour avoir attribué à des entreprises espagnoles un contrat pour la construction d’un train à grande vitesse en Arabie saoudite en 2011. Une autre a été ouverte après un rapport du service de prévention du blanchiment de capitaux. L’affaire a été confiée à la Cour suprême, seule habilitée à juger l’ancien souverain.

Crédits photos : GTRES / BESTIMAGE

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