Le 10 janvier 2015, Johnny Hallyday avait interprété son titre Un dimanche de janvier devant François Hollande et la France entière. Un morceau en hommage aux attentats de Charlie Hebdo, qui a une histoire particulière.

Il s’en est passé des choses dans Télématin ces derniers jours. Après avoir assisté à un léger accrochage entre Laurent Bignolas et sa chroniqueuse météo Nathalie Rihouet, les téléspectateurs ont eu le droit à une folle anecdote sur Johnny Hallyday. Deux ans après sa mort, survenue le 5 décembre 2017, l’interprète d’Allumer le feu fait encore l’objet de nombreuses révélations. Et cette fois-ci, elles concernent les attentats de Charlie Hebdo, qui ont eu lieu le 7 janvier 2015 dans les locaux du célèbre magazine. A l’époque, huit membres de la rédaction, un employé de Sodexo, deux policiers et un invité du journal avaient été tués par des terroristes. Un drame qui, bien qu’il se soit déroulé à des milliers de kilomètres, a profondément touché le rocker décédé à 74 ans. S’il résidait à ce moment-là à Los Angeles, le défunt mari de Laeticia Hallyday l’a vécu comme s’il y était. Immédiatement, il a donc décroché son téléphone pour demander à ce qu’on lui écrive un morceau en hommage aux victimes.

Johnny Hallyday a été marqué par les attentats

Comme l’a raconté le journaliste Frédéric Zeitoun, le papa de David, Laura, Jade et Joy s’est tourné vers Jeanne Cherhal et Maxim Nucci, deux de ses fidèles collaborateurs, pour lui confectionner ce titre. Mais le Taulier de la chanson française avait une condition : celle de chanter à la première personne. « C’est lui qui a eu l’idée. Il a dit : “Je n’y étais pas, mais j’aurais aimé y être” », a expliqué le collaborateur de Laurent Bignolas. Sauf que le concept n’a pas vraiment plu à sa maison de disques. Estimant que cela pouvait heurter certaines sensibilités, celle-ci a conseillé à l’ex-mari de Sylvie Vartan de chanter plutôt à la troisième personne. Une proposition que l’idole des jeunes a catégoriquement refusée. « Je sais ce que je veux de chanter, ces évènements-là m’ont profondément bouleversé. Je veux dire “je” comme si j’y étais, car avec le cœur j’y étais», aurait-il rétorqué, très en colère. Résultat quelques jours plus tard, il interprétait son morceau Un dimanche de janvier comme il l’avait souhaité, devant François Hollande et toute la classe politique. Un souvenir qui restera à jamais gravé dans la mémoire des Français.

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