L’acteur insoumis avait annoncé qu’il arrêtait le cinéma. Un coup de bluff qui rassure ses fans, dans l’attente de « The master »*, où il nous hallucine encore.
Fiche d’identité
Nom : Phoenix. Le pseudo de ses parents, dont le vrai nom est Bottom.
Prénom : Joaquin. Prononcez « Ouakine ». Il s’est aussi fait appeler « Leaf » (littéralement « feuille »), son prénom shaman.
Date de naissance : le 28 octobre 1974, à San Juan de Porto Rico. Il est le troisième de cinq enfants, tous artistes.
Père : ancien baba. John Lee Bottom est né en Californie dans une famille catholique. Au début des années 70, John et Arlyn rejoignent les Enfants de Dieu et sillonnent l’Amérique du Sud en camping-car pour prêcher la bonne parole. En 1978, choqués par la dérive pédophile du gourou, ils quittent la secte.
Mère : ancienne hippie. Arlyn Dunetz est née à New York, dans une famille juive originaire de Russie et de Hongrie.
Diplôme : aucun. Avec son enfance itinérante, il n’a jamais été vraiment scolarisé.
Premier job : acteur, dès l’âge de 8 ans, dans des séries télé (« Arabesque », « Les sept femmes de Barbe-Rousse »). Premier film à 12 ans : « Space camp ».
Joaquin Phoenix a l’oreille musicale
Dans « Walk the line », il incarne Johnny Cash et interprète les chansons du film. Enfant, il chantait dans la rue avec ses frères et sœurs. « On s’imagine que j’ai eu une enfance dingue, instable. Moi j’estime avoir grandi dans un climat de grande tolérance. »
Joaquin Phoenix a l’âme fracassée
Son frère aîné, River, est mort d’une overdose, dans ses bras, sur un trottoir de Los Angeles. Son coup de fil aux urgences est passé en boucle sur toutes les radios et télés des Etats-Unis : « A tout jamais, je suis le petit frère en deuil. »
Joaquin Phoenix a le sourire narquois
En 2008, il annonce qu’il arrête le cinéma pour le hip-hop. Crade, pesant 10 kg de trop, le beau gosse se transforme en épouvantail. « C’était une blague », révèle-t-il plus tard : une imposture montée pour « I’m still here », docu-fiction tourné par son beau-frère Casey Affleck. Saura-t-on jamais la vérité ?
Joaquin Phoenix a le visage carré
Des traits sculptés dans la pierre et une beauté brutale qui le rendent crédible en voyou (« Prête à tout » de Gus Van Sant et « The yards » de James Gray), ou en empereur romain psychopathe (« Gladiator » de Ridley Scott).
Joaquin Phoenix a le front torturé
« Joaquin possède un talent extraordinaire, mais il souhaite qu’on le malmène », dit James Gray après leur chef-d’œuvre, « Two lovers ». « Tourner avec Phoenix, c’est comme prendre l’avion : l’anxiété domine tout le trajet », confirme Philip Kaufman, qui l’a fait jouer dans « Quills ».
Joaquin Phoenix a le coeur secret
Il verrouille sa vie privée. Tout juste sait-on qu’il a vécu pendant trois ans avec Liv Tyler. Depuis quelques mois, on l’aperçoit au bras de l’ancienne mannequin Heather Christie, ex-compagne du leader des Red Hot Chili Peppers.
Joaquin Phoenix n’a pas la langue de bois
« Les oscars sont de la merde en barre… Je ne veux pas être un enfoiré qui abandonne ses idéaux. » Même si, depuis, il a fait amende honorable, ces propos musclés pourraient lui coûter sa nomination pour « The master». Sa performance hallucinante lui a déjà valu le prix d’interprétation à la Mostra de Venise.
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