Ce vendredi 4 août, cela fait vingt-six ans que Jeanne Calment, doyenne de l’humanité, est morte. L’occasion de revenir sur la disparition tragique et précoce de sa fille unique et de son petit-fils, qui a eu lieu à leurs 36 ans.

Voilà déjà vingt-six ans, jour pour jour ce vendredi 4 août, que la doyenne de l’humanité, Jeanne Calment, est décédée. La Française née à Arles en 1875 avait alors rendu son dernier souffle à l’âge particulièrement impressionnant de 122 ans, en ayant eu l’occasion, au cours de sa longue vie, de connaître près de dix-sept présidents de la République, comme l’ont précisé nos confrères de RTL. Mais si elle a pu exister autant d’années, cela n’a malheureusement pas été le cas de deux de ses proches, qui ont eu des destinées bien plus tragiques que la sienne.

Jeanne Calment avait été mariée, le 8 avril 1896, à son cousin germain Fernand Nicolas Calment, riche marchand qui lui offrira un train de vie confortable. De leur union est née, près de deux ans plus tard, une fille unique, prénommée Yvonne. Celle-ci est à son tour devenue mère à 28 ans. Avec son époux, le capitaine Joseph Billot, ils ont accueilli un fils, Frédéric. Mais la mère de famille n’aura pas eu le plaisir de passer beaucoup de temps avec son petit garçon puisqu’à seulement 36 ans, elle a brutalement été emportée par une pneumonie. Comme une malédiction familiale qui se répète, Frédéric, devenu médecin une fois adulte, n’a pas eu la chance de vivre plus longtemps qu’elle. Au même âge que sa mère Yvonne, le jeune homme est mort d’une rupture d’anévrisme, provoquée à la suite d’un accident de la route.

Un appartement vendu en viager pour le double de son prix

Quant à Jeanne Calment, qui a perdu son mari en 1942, elle n’avait donc plus d’héritier une fois passé ses 90 ans et a donc choisi de vendre son appartement en viager, situé à Arles (où elle est également née), à son notaire, Maître André-François Raffray. Une décision qui ne sera finalement pas prolifique pour l’acheteur puisqu’il mourra avant elle, en 1995, à 77 ans. Ce sera donc sa femme qui prendra le relais pour verser la rente mensuelle à la doyenne de l’humanité, qui aura finalement atteint le double du prix initial du logement à la mort de sa propriétaire, supercentenaire, en 1997.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE

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