Magnifique, comme le film qu’il a porté haut, Jean Paul Belmondo était entré dans le cœur des Français, mais un an a déjà passé depuis sa mort. Son (dernier) amour, ses années noires, son AVC, mais aussi son immense carrière: hommage en images à l’incroyable parcours de Bébel.

Son précédent anniversaire, Bébel l’avait fêté dans un contexte bien particulier, celui du confinement. Mais il en fallait plus pour déstabiliser cet acteur de légende! En duplex lors du JT de 20h de TF1, le « Magnifique » avait soufflé ses bougies en direct de son domicile parisien avec l’ensemble des téléspectateurs français.

En pleine forme à l’époque, Jean-Paul Belmondo avait profité de ce moment à l’antenne pour faire passer un message. Assis dans son fauteuil, la chemise entrouverte, il avait simplement souhaité « bon courage » au personnel soignant, en première ligne contre le coronavirus.

De nombreuses personnalités n’avaient pas hésité à célébrer ce jour de fête. Son fils de 56 ans, Paul, avait bien sûr mis son père à l’honneur sur Instagram, écrivant: « Toujours optimiste, ne jamais se plaindre et surtout ne jamais renoncer, joyeux anniversaire ».

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Toujours optimiste, ne jamais se plaindre et surtout ne jamais renoncé , joyeux anniversaire

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Pour bien comprendre l’ADN de la famille Belmondo et son interminable quête d’émotions fortes, nul besoin d’arbre généalogique ou de travail sur les constellations familiales. Si Paul Belmondo mêle l’histoire de la famille aux soubresauts de l’histoire, c’est Fanny Cerrito, l’arrière-grand-mère de l’acteur, qui porte sur elle tous les projecteurs.

Fanny Cerrito, l’arrière grande mère danseuse. Appartenant à la grande famille des ballerines romantiques, Fanny Cerrito naît en 1817 et grandit à Naples. Passionnée par la danse, elle ne cesse de se perfectionner auprès d’Arthur Saint-Léon, un danseur et chorégraphe français qui devient son mari. 

Elle est à l’époque l’une des étoiles du ballet romantique caractérisé par des danseuses diaphanes et légères, habillées de tutus vaporeux et portées par des danseurs qui sont réduits au rôle de faire-valoir. Son talent reconnu, Fanny Cerrito rencontre le succès au côté de son époux, notamment dans les ballets La Fille de marbre, Le Violon du diable et Pâquerette. La chorégraphe a aussi marqué les esprits en interprétant des danses de caractère.

Paul Belmondo, le père sculpteur

Paul Belmondo, petit-fils de l’éthérée Fanny, voit le jour à Mustapha, banlieue d’Alger en 1898. Son père déjà prénommé Paul Belmondo, est forgeron et originaire de la ville de Borgo San Dalmazzo dans le Piémont et sa mère Rose Cerrito de Cefalù, sicilienne, est la fille de la ballerine mais n’a pas repris le flambeau de sa mère. Curieux et passionné par les arts, le jeune Paul commence très tôt à mettre ses mains dans la terre et réalise ses premières sculptures à l’âge de 13 ans.

Il intègre l’école des Beaux-Arts d’Alger mais la guerre interrompt ses études et Paul est appelé au front en 1917. À son retour, il obtient une bourse et intègre l’école des Beaux-Arts de Paris. Outre sa passion pour la sculpture, le jeune homme passe son temps à dessiner car il estime que le dessin est la base de toute création.

C’est sur les bancs de la célèbre école qu’il croise le regard de Sarah Rainaud-Richard, une artiste peintre qu’il épouse en 1931 et qui renonce à une belle carrière pour s’occuper de son foyer. 3 enfants naissent de cette union : Alain en 1931, qui deviendra un producteur de cinéma et le directeur du Théâtre des Variétés à Paris, Jean Paul en 1933, et Muriel en 1945, qui deviendra danseuse, comme sa grand-mère avant elle.

Paul installe son atelier à Arcueil et son talent est reconnu : il travaille pour le Palais de Chaillot et obtient des prix saluant son travail. Mais la seconde guerre mondiale éclate. Devenu caporal, Paul rejoint le front durant les quelques mois qui précèdent la capitulation française.

De retour à Paris, le sculpteur va entretenir des liens avec l’occupant, une partie sombre de son histoire que ses enfants essaieront ensuite de gommer. Membre du Groupe Collaboration et vice-président de la section arts pendant toute l’occupation, Paul est régulièrement invité aux dîners organisés par l’ambassade d’Allemagne et participe à un voyage d’études outre-Rhin de peintres et de sculpteurs français qui sera largement exploité par la propagande du 3e Reich.

À la fin de la guerre, Paul Belmondo passe devant le tribunal d’épuration des artistes plasticiens qui prononce comme sanction l’interdiction de ventes et d’expositions pendant un an. Après ces quelques mois de vaches maigres, Paul devient professeur à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts et entre à l’Académie des Beaux-Arts.

Paul Belmondo, un travailleur acharné

Reconnu par ses pairs, il travaillera d’arrache-pied jusqu’à sa mort. Très marqué par son enfance en Algérie, le sculpteur réalise des œuvres pour le pays qui l’a vu naître et travaille la glaise, le plâtre, le bronze, la pierre et le marbre. 

Réfugié le plus clair de son temps dans son atelier de l’avenue Denfert-Rochereau à Paris, Paul est pour autant un père attentif et adulé par ses enfants qui lui servent de modèles. Jean-Paul commence à poser pour son père à l’âge de 5 ans mais peine à rester immobile. Son géniteur lui donne alors des bonbons et des sucettes dès qu’il parvient à garder la pose mais c’est rare !
« Mais mon père était excessivement patient. Je restais au milieu des sculptures et je me demandais ce que c’était que tout ça« , raconte l’acteur à Yves Calvi sur France Inter en 2015 ajoutant que quand son père sortait de son atelier, il ne se séparait jamais de son crayon.  

« Il dessinait tout le temps, à table il dessinait, je l’ai toujours connu un crayon à la main. Il travaillait énormément« , raconte le comédien toujours sur France Inter. 

Paul ne compte pas ses heures : il se lève à 7 heures pour rejoindre son atelier où avant de commencer à travailler il pose toujours une pomme épluchée sur le poêle afin qu’elle parfume la pièce. Il se consacre ensuite pendant douze heures à sa passion et ne rejoint sa famille qu’à 20 heures pour dîner.

Un goût pour le travail bien fait qu’il gardera jusqu’à la fin comme s’en souvient encore son fils Jean-Paul. « Un an avant sa mort, je l’ai accompagné un dimanche après-midi au Louvre, où nous étions déjà allés des centaines de fois, et je lui ai dit : « Mais papa, pourquoi venons-nous encore ici ? » Et il m’a répondu : « Pour apprendre, mon petit« , racontait l’acteur dans Paris Match en 2010.

En grandissant, Jean-Paul et son frère Alain vont souvent pousser la porte de l’atelier mais pour d’autres raisons ! « On allait le voir pour les femmes nues qu’il faisait. J’étais impressionné, à 12 ans, on se demandait pourquoi il était connu, qu’est-ce que ça voulait dire, sculpteur » confie-t-il toujours sur France Inter en 2015.

Jean Paul, Alain et Muriel gardent toujours une admiration sans bornes pour leur père et après sa mort en 1982, ils inaugureront un musée à son nom à Boulogne Billancourt. « Ce musée magnifique, comme ceux consacrés à Maillol ou Rodin, permettra au plus grand nombre de juger et d’apprécier le talent de mon père, qui était un maître« , racontera Jean-Paul dans Paris-Match.

Jean-Paul le Magnifique

Le cadet de la famille Belmondo, Jean Paul, grandit dans cette famille d’artistes où il se distingue par son incroyable énergie. Turbulent et peinant à rester en place, il annonce à sa mère qu’il veut devenir clown !

Sa scolarité est chaotique et il ne parle que de football avec ses amis. Malgré tout il ne cessera jamais de louer cette période bénie de sa vie et de se reconnaître une joyeuse nature.

« Cette décontraction, cette joie de vivre a constitué un grand capital conforté par l’éducation que j’ai reçue, la liberté, la bienveillance, la confiance que m’ont faite mes parents  », raconte l’acteur dans son autobiographie Mille vies valent mieux qu’une  parue en 2016.

C’est durant la nuit du 21 septembre 1948 que sa vie change : le jeune homme de 15 ans se lève sans faire de bruits pour écouter à la radio le match de légende qui oppose Marcel Cerdan à l’américain Tony Zale. Le Français envoie Zale au sol après un combat haletant. Ce combat déclenche une vocation chez l’adolescent qui dès le lendemain s’inscrit dans une salle mythique de boxe où il canalise son énergie en tapant sans cesse dans des sacs d’entrainement.

« Les brutes ne sont pas toujours celles qu’on croit ! Moi, j’aime la boxe parce qu’elle me faisait rêver adolescent. Ensuite, j’ai poussé les portes de l’Avia Club pour ne plus jamais quitter ce sport pour faire rêver, comme Cerdan ! Sauf que je n’avais pas son talent. Mais je n’ai pas perdu mon temps, je me suis construit. Et puis, je me suis fait de très bons amis. Ce sport a enchanté ma vie« , confie Jean-Paul Belmondo à la version belge de Paris- Match en janvier 2018.

L’année suivante, il arrête ses études et au même moment, il contracte une infection tuberculeuse. Le grand air étant le seul traitement recommandé par les médecins, l’adolescent est envoyé à Allanche, dans le Cantal. Loin de la capitale et de ses amis, Jean-Paul a peur de s’ennuyer mais contre toute attente, il s’épanouit dans les grands espaces ! « Je m’acclimate à merveille à la paisible existence dans les hauteurs et ne regrette pas une seconde mon quotidien de citadin« , raconte Jean-Paul Belmondo dans son autobiographie.

Il découvre des points communs « avec les gars du coin« , les kermesses de village et surtout sa vocation : il sera comédien. « Les concours de bonimenteurs et les hurlements de rire des camarades m’ont rappelé le plaisir incommensurable que je prenais depuis toujours à me donner en spectacle « , confie l’acteur toujours dans son autobiographie.

  • Jean-Paul Belmondo nous surprend : ce qu'il fait encore tous les jours à 87 ans

    Jean-Paul Belmondo poursuit son confinement dans son appartement de la capitale. L'acteur de 87 ans se soucie de ses proches, se réjouit de plaisirs culinaires, pratique des séances de sport intensives, et pas seulement !

De retour à Paris, encouragé par ses parents qui croient en son rêve, il décide de tenter sa chance et s’inscrit au cours de Raymond Girard qui l’aide à préparer le concours du conservatoire national supérieur d’art dramatique où il est recalé deux fois ! Quand il est enfin admis à l’âge 19 ans, son professeur Pierre Dux ne croit pas vraiment en son talent et déclare même « qu’avec la tête qu’il a, il ne pourrait jamais prendre une femme dans ses bras, car cela ne serait pas crédible« .

Le jeune homme y reste 4 ans et rencontre la « bande du conservatoire » composée entre autres de Jean Rochefort, de Jean-Pierre Marielle et de Bruno Crémer. En 1954, il tombe amoureux d’une danseuse appelée Élodie Constantin dont le nom de scène est Renée Constant. Le jeune couple mène une vie dissolue mais ils ont une fille Patricia, la même année. Suivent Florence en 1960, et Paul en 1963. Le couple passe devant le maire en 1957 et divorcera en 1965. Lors de son concours de sortie du conservatoire, le trublion marque encore les esprits dans une pièce de Georges Feydeau. Acclamé par le public mais boudé par son jury qui ne lui décerne qu’un accessit, il fait un bras d’honneur aux jurés. 

Bebel : « On ne m’aimait pas sérieux »

L’apprenti comédien commence par jouer au théâtre puis au cinéma dans Un drôle de dimanche en 1958, mais c’est grâce à Jean-Luc Godard qui le fait tourner dans A bout de souffle , qu’il connaît la consécration. Le comédien enchaîne ensuite les films comme Léon Morin prêtre ou Un singe en hiver la même année. C’est en en 1964 qu’il est bombardé acteur populaire grâce au succès fou de L’homme de Rio

Malheureusement il ne parvient pas à se défaire de cette étiquette, et l’échec de la sirène du Mississippi en 1969 lui laisse un goût très amer. « On ne m’aimait pas sérieux. Il n’était pas question que j’aie l’air grave. On m’exigeait joyeux et bondissant, heureux et vivant « , écrit toujours dans son autobiographie celui qui se fait désormais appelé Bebel en lien avec le personnage Pepel interprété par Jean Gabin dans le film Les Bas-fonds

En 1966, Jean-Paul Belmondo tombe amoureux fou d’Ursula Andress, rencontrée sur le tournage des Tribulations d’un Chinois en Chine. Un soir qu’il est allé voir un match de boxe avec son ami Charles Gérard, il rentre ivre.

« Nous avons voulu entrer dans la maison mais Ursula avait fermé tous les volets de l’intérieur. Je suis allé chercher une échelle qui traînait dans le jardin. Nous nous trouvions à la moitié de notre ascension, quand Ursula a décollé l’échelle du mur. Nous avons fait une chute sévère « , raconte encore l’acteur. 

  • Jean-Paul Belmondo, au plus mal ? Des nouvelles

    L'état de santé de Jean-Paul Belmondo est-il inquiétant ? Son avocat a répondu aux rumeurs affolantes et a donné des nouvelles de l'acteur…

Jean-Paul Belmondo commence la décennie 1970 avec le film policier Borsalino, où il partage l’affiche avec son rival au box-office, Alain Delon. Il continue ensuite à tourner à un rythme soutenu et rencontre un grand succès avec les films Les Mariés de l’an II, Le Casse, La Scoumoune et Le Magnifique. En 1972, il vit quelques mois avec l’actrice italienne Laura Antonelli.

Deux ans plus tard, l’acteur est de nouveau déçu par l’échec du film Stavisky même si l’année suivante, il remporte un très gros succès avec Peur sur la ville dans lequel il exécute des cascades risquées, dont la scène mémorable où il est suspendu à un hélicoptère au-dessus du vide. Il enchaîne polars, films d’aventures, et comédies et en 1987, 30 ans après ses débuts, remonte sur les planches pour interpréter Kean de Jean-Paul Sartre. 

En 1988, c’est le rôle de Sam Lion dans Itinéraire d’un enfant gâté qui lui permet d’obtenir le César du meilleur acteur. L’acteur ne monte pas sur scène pour récupérer la statuette pour une raison bien précise ! César, le sculpteur de la statuette éponyme, n’a en effet jamais salué le talent de son père.

Jean-Paul Belmondo : les années noires

Jean-Paul Belmondo s’éloigne ensuite du cinéma pendant plusieurs années. 1994 est marqué d’une pierre noire dans sa vie : sa fille Patricia, 40 ans, meurt dans l’incendie de son appartement de la rue de Rennes à Paris. Dévasté, Jean-Paul Belmondo ne relève la tête que grâce au soutien et à l’amour inconditionnel de Natty Tardivel, une ancienne coco-girl de Stéphane Collaro qui partage sa vie depuis 12 ans.

Les mois passent et l’acteur parvient à faire son deuil. Les années qui suivent sont plus douces jusqu’à l’été 2001. Le 8 août, l’acteur est en vacances en Corse quand il est victime d’un accident vasculaire cérébral. Héliporté en urgence à l’Hôpital de Bastia, il est transféré en fin de journée à l’Hôpital Saint-Joseph de Paris.

Son état de santé est jugé sérieux et l’acteur doit s’astreindre à une longue rééducation. « Je me suis réveillé en baragouinant. J’ai mis deux ans à pouvoir reparler alors que le médecin m’avait dit que je ne reparlerais jamais. J’y suis arrivé « , confie l’acteur au Figaro Magazine en 2017. Un an et demi plus tard, comme pour faire un pied de nez au destin, il épouse Natty et le 13 août 2003, Jean-Paul Belmondo devient père pour la quatrième fois d’une petite Stella à 70 ans.

5 ans plus tard, il se sépare de Natty et a une liaison avec Barbara Gandolfi, un ex-mannequin belge qui a posé pour Playboy et participé à la version flamande de L’Île de la tentation. Fin juin 2010, celle qui est devenue une redoutable femme d’affaires est accusée de profiter de l’argent de Jean-Paul Belmondo : condamné en 2017 à neuf mois de prison avec sursis et à une amende de 5 500 euros pour avoir soutiré 200 000 euros à son compagnon de l’époque, elle est finalement acquittée en deuxième instance. 

Jean-Paul Belmondo vit seul depuis cette liaison qui lui a laissé un goût amer mais est salué par ses pairs. Lors de la Mostra de Venise 2016, celui qui se dit désormais retraité reçoit un Lion d’or pour l’ensemble de carrière et en février 2017, il se voit remettre un césar d’honneur.

Paul Belmondo, un fils si discret

Paul, le seul fils de Jean Paul Belmondo, n’a pas hérité du goût de son père pour la lumière. Timide et réservé, il grandit loin des projecteurs. Élevé par sa mère qui obtient la garde des enfants du couple après son divorce, alors qu’il n’a que 2 ans, le petit garçon se passionne très tôt pour les courses automobiles et le sport en général. À 17 ans, il fait ses débuts sur une piste de karting et quelques années plus tard bifurque vers la Formule 3000 puis vers la formule 1. En 1981, alors qu’il a 18 ans, il vit une passion furtive mais intense avec la princesse Stéphanie de Monaco. 

En 1992, il se classe à la 9e place du Grand Prix de Hongrie et, 6 ans plus tard, lance sa propre écurie de voiture de course, Paul Belmondo Racing. En tant que pilote, Paul Belmondo participe 12 fois aux 24 Heures du Mans et aussi au Paris-Dakar.

  • Victor Belmondo se confie : son nom, son héritage, son grand-père

    Victor Belmondo parle avec fierté de sa célèbre famille. Le jeune acteur, très proche de son indétrônable grand-père, s'est confié sur leur relation, face à Laurent Delahousse, dans "20h30 Le Dimanche"…

Également commentateur sportif, Paul est aussi gagné tardivement par la passion familiale :  il fait quelques apparitions au cinéma notamment dans Itinéraire d’un enfant gâté avant de se décider à monter sur les planches. En 2009, il est à l’affiche de deux pièces mises en scène par son cousin Olivier Belmondo, le fils d’Alain, joue dans un téléfilm puis réalise un documentaire sur son père intitulé Belmondo par Belmondo, diffusé en janvier 2016.

Dans tous ses projets, il est épaulé par Luana, chef à la télévision et auteure de livres culinaires qu’il a épousée en 1990. Ensemble ils ont eu trois fils, Alessandro, désormais âgé de 27 ans, Giacomo, 19 ans et Victor, qui a décidé de reprendre le flambeau ! C’est à sept ans, que le petit garçon annonce à ses proches sa décision de se lancer dans la comédie.

« C’était en moi depuis tout petit. Mon père m’a écouté, il m’a juste conseillé de poursuivre mes études en parallèle, m’expliquant que je ne pouvais pas me reposer sur un métier trop aléatoire« , raconte Victor Belmondo, 25 ans à Gala, avant d’ajouter: « Mon grand-père est venu me voir sur scène lors de ma dernière année de cours, il m’a dit : ‘C’est bon, là, tu peux y aller ». La boucle est bouclée !
 

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