Dimanche 22 décembre, une quarantaine d’écrivains et d’artistes ont appelé à « soutenir financièrement les cheminots en grève » à travers une tribune publiée sur le blog de Mediapart. Parmi ces personnalités, on retrouve notamment Jean-Marie Bigard ou encore Corinne Masiero. Non Stop People vous en dit plus.
Ce lundi 23 décembre, la grève entre dans son 19ème jour. Depuis plusieurs semaines, les Français se mobilisent contre la réforme des retraites. À leurs côtés, on retrouve également plusieurs personnalités emblématiques. Le 16 décembre dernier, pourtant, sur les ondes d’Europe 1, Patrick Sébastien faisait part de sa réaction mitigée face aux manifestations. « Moi, ce que je vois d’en haut, c’est qu’on se met sur la gueule entre nous, c’est terrible ça. Ça m’effraie. Il y a des pauvres gens en galère qui emmerdent d’autres gens en galère », déclarait l’ex-présentateur des « Années bonheur ». Et de poursuivre : « je crois qu’il faut peut-être changer de méthode et aller emmerder les vrais responsables ». De son côté, Charlotte de Turckheim avait un avis beaucoup plus tranché.
« Les journées de grève coûtent »
À la veille d’une nouvelle journée de grève, de nombreuses personnalités sont montées au créneau. Dans une tribune publiée sur le blog de Mediapart, dimanche 22 décembre, une quarantaine d’artistes, d’écrivains et de philosophes ont appelé les Français à « soutenir financièrement » les cheminots en grève, à travers des cagnottes. « Nous sommes à nouveau aux côtés des grévistes de la RATP et de la SNCF », écrit ce collectif. « Les grévistes défendent un de nos biens communs, un système de retraites qui, loin d’avoir été octroyé par les patrons, est le fruit des luttes de nos aînés », fait-il ensuite part. Parmi les signataires, l’humoriste Jean-Marie Bigard, l’actrice et star de « Capitaine Marleau » Corinne Masiero, l’ex-footballeur Vikash Dhorasoo, le comédien Yvan Le Bolloc’h (qui a récemment poussé un coup de gueule contre la réforme des retraites), ou encore la comédienne Fanny Cottençon. « Les journées de grève coûtent. Pour imposer le maintien du système actuel de retraites, il importe que le mouvement dure et s’amplifie », peut-on lire. Un appel coup de poing.
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