Le quotidien Le Parisien a fait le point sur les ambitions de Jean-Luc Mélenchon pour la future élection présidentielle en 2027 ce mardi 24 janvier. Celui qui a indiqué à plusieurs reprises qu’il ne se représenterait pas souhaiterait passer la main.

Jean-Luc Mélenchon l’a assuré à plusieurs reprises : il ne se représentera pas à l’élection présidentielle en 2027. Celui qui a tenté sa chance à trois reprises vit des mois compliqués au sein de son parti, La France insoumise. Entre l’affaire Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales à quatre mois de prison avec sursis ou encore la réorganisation de LFI en décembre qui n’a pas fait que des heureux, l’ancien député des Bouches-du-Rhône n’a jamais été aussi contesté.

Désormais, « il veut passer la main. Il ne sera candidat que si Macron abandonne avant la fin du mandat », a confié l’un de ses plus vieux amis dans les colonnes du Parisien ce mardi 24 janvier, avant d’ajouter : « Il veut éviter que le mouvement se marginalise dans une avant-garde incompréhensible et que LFI devienne un PS aux petits pieds… » Mais sa succession semble compliquée à organiser pour celui qui pense qu’un « groupe homogène et bien organisé » peut « prendre le pouvoir et aller à la présidence ».

Une rupture avec les anciens de LFI

Et Jean-Luc Mélenchon reste dans le flou concernant la future échéance présidentielle. La raison ? « S’il dit : c’est sûr, je n’y vais pas, c’est la guerre ! Et s’il dit : j’y vais, c’est la guerre aussi ! », a expliqué une dirigeante de LFI. L’affaire Quatennens a créé des querelles internes, les féministes et les jeunes militants condamnant le soutien de Jean-Luc Mélenchon à son second. Quant à la réorganisation de LFI, c’est son bras droit, Manuel Bompard, qui a pris la tête du mouvement.

Alexis Corbière, Clémentine Autain ou François Ruffin, dont Jean-Luc Mélenchon disait récemment qu’il avait « un faible pour lui » et qu’il estimait « ce qu’il fait », ne figurent pas dans la nouvelle direction. Si les proches de l’ancien candidat à la présidentielle ne sont pour l’instant pas inquiets, ceux mis sur la touche, les « éléphants » comme les nomme Jean-Luc Mélenchon, ne sont pas tendres avec leur ancien mentor dans la presse. Mais les proches de l’ancien président du groupe LFI à l’Assemblée nationale sont là pour le défendre : « Garrido est folle. Corbière, c’est un gros feignant, une diva. Mais Jean-Luc est très touché par sa rupture avec Alexis, c’est vraiment son pote. » Et comme l’indique l’un de ces « frondeurs », toujours dans Le Parisien, « quand on se vit comme un monarque, il ne peut y avoir une transition douce ». Jean-Luc Mélenchon doit bien s’en rendre compte aujourd’hui.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Jonathan Rebboah / Panoramic / Bestimage

A propos de

  • Abonnez-vous à votre star préférée et recevez ses actus en avant première !

  • Jean-Luc Mélenchon

À découvrir en images

PHOTOS – Jean-Luc Mélenchon : découvrez les femmes qui ont compté dans sa vie






Autour de

Source: Lire L’Article Complet