Comme le rapporte Le Point, ce jeudi 21 juillet, Richard Ferrand avait pour habitude, lorsqu’il dirigeait l’Assemblée nationale, de contacter directement Jean-Luc Mélenchon pour lui faire passer ses demandes.

Depuis la fin du mois de juin et les résultats des élections législatives, Richard Ferrand a dû abandonner son poste de président de l’Assemblée nationale, au profit de Yaël Braun-Pivet, première femme à occuper cette fonction au sein du Palais Bourbon. Lorsqu’il occupait le « perchoir », l’homme politique de 60 ans entretenait des liens étroits avec un ex-chef d’État, à savoir Nicolas Sarkozy, mais aussi avec Jean-Luc Mélenchon.

Comme l’indiquent nos confrères du Point, ce jeudi 21 juillet, Richard Ferrand avait pour interlocuteur régulier l’ancien président de la République, « qui n’hésitait pas à passer par lui quand il avait un sujet de mécontentement ». De son côté, celui qui a longtemps été le bras droit d’Emmanuel Macron ne se privait pas de faire régner l’ordre au sein des députés insoumis souvent bruyants en contactant directement Jean-Luc Mélenchon. En effet, « quand cela dérapait dans l’hémicycle de l’Assemblée, Ferrand lui envoyait un SMS pour lui demander de calmer ses troupes », d’après un proche du Président. Désormais, l’ex-figure emblématique du Palais Bourbon n’aura plus l’opportunité d’adresser ce genre de message au représentant de la Nupes et selon un Macroniste, le coup semble d’ailleurs difficile à encaisser pour Richard Ferrand, qui a dû laisser son siège à Yaël Braun-Pivet.

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Un homme politique « abattu » par sa défaite mais qui reste digne

Dans les colonnes de L’Opinion, le 12 juillet, cette même source a déclaré que Richard Ferrand est « abattu » mais qu’il « ne le montre pas trop » publiquement. Ce n’est pas tout à fait la même rengaine du côté d’Emmanuel Macron, qui a eu beaucoup de mal à accepter la claque reçue par les membres de son camp lors des législatives. « Ils nous manquent, c’est le plus dur de cette période », aurait-il lancé en parlant ainsi de tous les « camarades battus » par les autres partis. Une défaite brutale qui ne permet plus au parti présidentiel d’avoir la majorité absolue au Palais Bourbon.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

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