Depuis la disparition de son fils an août 2012, Maryse Rivoire peine à retrouver goût à la vie. Entre les procès, les diffamations et les cachotteries, la mère de Jean-Luc Delarue, qui aurait eu 56 ans ce 24 juin, accuse le coup.
De son fils, Jean-Luc Delarue, elle ne garde que des souvenirs. Maryse Rivoire, première agrégée de France, entretenait des rapports difficiles avec l’animateur. C’est seulement le lendemain de sa mort qu’elle apprendra la nouvelle « par une affiche« , se souvenait-elle en 2016 dans les colonnes de Paris Match. Persuadée que sa femme, Anissa, a profité de sa détresse pour qu’il modifie son testament, Maryse réclamera, aux côtés de son ex-compagne, Elisabeth Bost, l’annulation de leur mariage. Une demande qui sera, à son grand regret, déboutée par la justice.
« Il était presque totalement isolé de sa famille proche« , soupire Maryse, qui insiste sur le fait que l’animateur, qui souffrait d’un cancer de l’estomac et du péritoine, « n’était plus lui-même« . « J’ai la conviction intime que Jean-Luc n’aurait jamais voulu cela« , regrette-t-elle, très attristée de voir son petit-fils, Jean, devoir partager son héritage avec sa belle-mère. « Ce n’est pas mon vrai fils qui a fait ça, il était diminué, malade« , assure-t-elle.
« Ça me heurte profondément »
Un malheur n’arrivant jamais seul, les parents de Jean-Luc Delarue seront frappés d’effroi en apprenant, en septembre 2018, la sortie du livre « Jean-Luc Delarue, la star qui ne s’aimait pas ». Une biographie rédigée de la main de Vincent Meslet, ancien responsable de France 2, qui y raconte la descente aux enfers de l’animateur. « Comme d’habitude, l’invasion de la vie privée, c’est agresser la fragilité d’un homme et sa famille. Ça m’exaspère, ça me heurte profondément« , s’était insurgée la mère éplorée au micro de Cyril Hanouna, et d’ajouter, « Quel intérêt de mettre sans arrêt la part d’ombre en valeur ? À quoi ça sert ? À faire vendre ? »
Abattue, Maryse tente tant bien que mal de faire face à l’absence de son fils, défendant bec et ongles sa mémoire. « C’est une femme qui souffre terriblement. Même si elle ne le montre pas, si elle se protège derrière un air déterminé et fort », nous confiait Christophe Janin, l’ancien-collaborateur de Jean-Luc Delarue, qui concluait : « Maryse ne s’est pas remise de la mort de son fils et a encore énormément de regrets ».
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