Ce samedi 21 décembre, Laurent Ruquier recevait Jean-Louis Aubert dans On n’est pas couché. L’artiste est revenu sur ses récents concerts au Bataclan. Il a révélé pourquoi il avait accepté de se produire sur la scène qui a connu les attentats du 13 novembre 2015.
Invité sur le plateau de l’émission On n’est pas couché diffusé sur France 2 ce samedi 21 décembre, Jean-Louis Aubert est revenu sur la sortie de son dernier album, intitulé Refuge. L’artiste a aussi évoqué son choix de se produire à guichet fermé dans la salle mythique du Bataclan, qui a été endeuillée par les attentats du 13 novembre 2015. Un choix difficile à prendre pour l’artiste… Le chanteur de 64 ans a notamment révélé qu’il a longuement hésité : « J’ai dit oui sur un élan », a-t-il commencé. Et de poursuivre : « Quelque chose de curieux… Je passe devant le Bataclan Je vois les petites lettres et il pleuvait et je me dis ‘J’ai l’impression qu’elles étaient tristes’. Vous allez me prendre pour un illuminé… mais elles m’ont dit ‘viens, on s’emmerde !’ Ou un truc comme ça ». Quelques minutes plus tard, le chanteur reçoit un appel. « Cette salle… On a du mal à faire venir des artistes français Jean-Louis. Peut-être que toi tu pourrais le faire », lui a-t-on dit au téléphone.
Soutenu par des associations de victimes, il décide finalement d’accepter cette proposition malgré ses appréhensions : « Après pendant trois – quatre mois je me suis dit ‘mais qu’est ce que je vais dire ? Comment je vais faire ? Comment Je vais respecter ?’ Et puis ça a été des doubles concerts parce que chaque chanson prenait un sens différent et il y avait une ferveur de ceux qui arrivaient à passer la porte », a-t-il révélé. Et d’ajouter : « J’ai eu l’impression d’être mini utile, en faisant ce que j’aime, qui est finalement assez gai (…) C’était fabuleux de servir à quelque chose ou en tout cas à animer cette salle »! Pour rappel, Jean-Louis Aubert a un attachement particulier pour cette salle. Pour l’AFP, il s’était remémorée sa jeunesse il y a quelques semaines. « J’allais voir des concerts pour cinq francs, des fois on était 18 dans la salle pour voir les plus grands groupes du monde, comme Police, Genesis… », avait-il confié sur le Bataclan. « On ne va pas me retirer ma maman musicale » !
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