Prêt à « payer les éventuelles conséquences » dont « une peine de prison », Jean Lassale s’est excusé auprès du Conseil constitutionnel dans une lettre dévoilée mercredi 27 avril : « Je demande pardon au bureau président ».

« Je prends note de l’interprétation que vous avez bien voulu en faire ». C’est ainsi que Jean Lassalle a commencé son courrier adressé au Conseil constitutionnel, mercredi 27 avril. Et pour cause, lors du second tour, l’ancien candidat à la présidentielle a publié une vidéo polémique dans laquelle, il expliquait sa décision de s’abstenir, alors qu’il se tenait dans un bureau de vote de Lourdios-Ichère, rapporte BFMTV. Une transgression franche au code électoral que Jean Lassalle se dit prêt à assumer désormais : « Je veux bien publiquement répondre de mon acte et en payer les éventuelles conséquences prévues par la loi : peine de prison, retrait de mes droits civiques, amendes… », assure-t-il, dans cette lettre dévoilée sur les réseaux sociaux.

En effet, le Conseil constitutionnel « a fait le choix d’annuler les voix exprimées dans sa commune de Lourdios-Ichère« , lors du résultat des suffrages. Et ce, en raison de l’enfreint de la règle « prohibant la diffusion de messages à caractère de propagande électorale la veille et le jour du scrutin ». Ainsi, Jean Lassale « demande pardon au bureau président », mais également à l’ensemble « des citoyens de la commune de Lourdios-Ichère pour le plus grand déshonneur qu’ils ont à essuyer ».

? Mon courrier au Pst du @Conseil_constit à propos de leur décision rendue ce jour, concernant mon acte lors du 2nd tour dans le bureau de vote de Lourdios-Ichère @jeanlassalle Lien vers la décision du @Conseil_constit : https://t.co/bu00OqnGoA pic.twitter.com/Bq22ehCJdL

Jean Lassalle risque-t-il vraiment la prison pour cet acte ?

En filmant son acte « d’abstentionnisme devant l’urne », le député de 66 ans a outrepassé la règle du code électoral « prohibant la diffusion de messages à caractère de propagande électorale la veille et le jour du scrutin« , soulignent nos confrères. En s’opposant de la sorte à des principes légaux fondamentaux Jean Lassalle s’expose à de lourdes sanctions pour « cet incident majeur », révèle L’indépendant. Le candidat peut alors, éviter la prison mais être « puni d’une amende de 3 750 euros, selon l’article L.89 du Code électoral » ou « d’une amende de 15 000 euros et un an d’emprisonnement ». De fait, « ces sanctions pourraient même être doublées du fait de la fonction de député de Jean Lassalle« .

Crédits photos : Federico Pestellini / Panoramic / Bestimage

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