Ce vendredi 28 janvier, Faustine Boallaert animait un numéro spécial de « Ca commence aujourd’hui ». Il s’agissait de la 750ème et pour l’occasion, l’animatrice a pris des nouvelles de ses anciens témoins et notamment Paul El Karrat.
Il a été un champion des « 12 Coups de Midi » sur TF1. Il est atteint d’autisme Asperger et se trouve dans une phase compliquée de sa vie. « Il » n’est autre que Paul El Kharrat. L’ancien candidat du programme de Jean-Luc Reichmann faisait partie des invités de la 750e de « Ca commence aujourd’hui », animé par Faustine Bollaert. Celui-ci revenant notamment sur son expérience dans le jeu diffusé tous les midis sur la première chaîne qui lui a permis de faire un énorme travail sur soi bien qu’il ait encore besoin de travailler sur son appréhension du monde qui l’entoure comme il le faisait savoir. Toujours très cash dans ses propos, Paul El Kharrat révélait à Faustine Bollaert qu’il éprouvait beaucoup de difficultés, encore aujourd’hui, à faire part de ses sentiments et son bonheur même quand il fait quelque chose qui lui plaît.
Encore plus surprenant, il ne dirait jamais le mot « bonheur ». « Je ne dis jamais le mot bonheur parce que c’est beaucoup trop fort, trop significatif pour moi », confessait dans un premier temps l’ancien candidat des « 12 Coups de midi » avant d’apporter un peu plus de précisions : « On est dans une émission où il y a beaucoup de sentiments, d’émotion. Moi, quand je me sens pas bien, je trouve ça pathétique, je suis désolé pour vous. Mais quand je me sens pas bien, je suis très très dur, très très sévère. Je ne supporte pas quand l’autre est content, quand l’autre est heureux, c’est super… »
Dans la lignée de ce qu’il avançait, celui qui officie régulièrement dans Les Grosses Têtes de Laurent Ruquier révélait son étrange sentiment lorsqu’il tombait sur l’émission de Faustine Bollaert : « Par exemple, quand je suis chez moi et que je regarde votre émission et que ça pleure, je trouve ça ridicule. Mais je suis dans une autre forme, je suis tout l’inverse. Aucun épanchement, je ne pleure pas. On a l’impression que je suis super dur ». L’animatrice n’en voulant pas à Paul El Kharrat, ou presque : « Là, un peu, mais je sais que c’est pas tout à fait vrai ».
R.F
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