En pleine tournée du “Festival Tour 2023”, le leader du groupe Indochine, Nicola Sirkis fustige dans le “JDD” ce samedi 22 avril 2023, la quête du “profit” de certains artistes et producteurs qui proposent des billets trop chers selon lui.

Depuis 1981, et le célèbre Aventurier, Indochine enchaîne disques et concerts pour le plus grand bonheur de leurs fans au nombre grandissant. Un groupe rock français, mené par Nicola Sirkis, qui a réussi le rare exploit de remplir Bercy et le Stade de France et d’enchaîner, avec toujours autant de succès, des tournées triomphantes comme celle, actuelle, du Festival Tour2023. Et la clé d’une telle estime publique tient sûrement et également à la droiture morale de ce groupe qui n’a jamais dévié de ses valeurs. Souvenez-vous, le 6 janvier 2023, Indochine exprimait clairement sa colère sur les réseaux sociaux suite à la délocalisation surprise des “Déferlantes Sud de France” à Perpignan. C’est-à-dire dans la municipalité RN de Louis Aliot et avait annoncé l’annulation, sous ces conditions, de sa participation. Le groupe révélait sa position : “Festival Tour 2023 / Info Les Déferlantes : Hier matin, nous avons été mis devant le fait accompli, que le Festival Les Déferlantes, où nous sommes programmés le 8 juillet, se déplaçait à Perpignan au lieu du site initialement prévu. Hier soir, le maire RN de Perpignan a tweeté qu’il était heureux d’accueillir le Festival Les Déferlantes. Nous demandons expressément à la direction des Déferlantes de déplacer ce festival dans un autre lieu, faute de quoi, nous annulerons notre venue.” Indochine, en la personne de son leader Nicola Sirkis, n’a jamais accepté la moindre compromission à ses valeurs.  

 

 

 

A voir également : Nicola Sirkis (Indochine) : “Les Anges de la télé-réalité sont plus violents que notre clip !”

 

 

 

“Nous vérifions à chaque fois qu’il n’y a pas d’abus”
Et ce samedi 22 avril 2023, c’est dans les colonnes du Journal du dimanche que le chanteur, actuellement à Londres pour enregistrer un 14e album studio, a désiré dénoncer les abus de certains de ses “collègues” pratiquant selon lui des tarifs prohibitifs afin, tout simplement “vouloir gagner de l’argent”, alors que son propre groupe a toujours plafonné ses tarifs, à 50 euros en moyenne la place. Nicola Sirkis estimant qu’il s’agit là d’une démarche “éthique, sociale, morale et même philosophique”. Et explique plus avant son point de vue : “La musique est pour nous un art du partage et de la communion. Nous avons toujours été vigilants sur le prix de nos places. Les seuls concerts où nous ne pouvons imposer nos tarifs sont ceux des festivals, mais nous vérifions à chaque fois qu’il n’y a pas d’abus.”, dit-il avant de dénoncer : “Quand je vois les prix des billets de certains de mes « collègues »,je suis effectivement atterré.Maintenant, nous vivons dans un système d’économie libérale, les producteurs et certains artistes veulent du profit. Pas moi, pas à n’importe quel prix. Il faut quand même rester digne.”, conclut-il sur ce sujet qui lui tient particulièrement à cœur. Les fans ne peuvent qu’apprécier…

F.V.

Source: Lire L’Article Complet