Si en acceptant le poste de ministre de la culture, Roselyne Bachelot a dû quitter le monde des médias qu’elle adorait tant, elle a également du dire au revoir à une grosse partie de ses revenus…
On l’apprenait le 6 juillet dernier, Roselyne Bachelot a été nommée ministre de la Culture par Jean Castex. Elle qui s’était jurée, il y a déjà bien longtemps, de ne plus jamais remettre les pieds dans le monde politique, a finalement craqué.
Alors pourquoi accepter de faire son grand retour à l’Élysée ? Roselyne Bachelot avait trouvé sa voie. Épanouie, elle a fait ses marques en tant que chroniqueuse tv, animatrice radio ou encore présentatrice sur une chaîne d’informations. Un nouveau monde qui semblait lui convenir à merveille. Pourtant, l’ancienne ministre de la Santé a accepté la demande du nouveau Premier ministre Jean Castex pour diriger la Culture.
Si ce « Oui » pouvait être un oui d’intérêt financier, il n’en est rien. Lors d’une interview parue dans le Journal du Dimanche ce 19 juillet, Roselyne Bachelot est revenue sur cet accord trouvé avec le gouvernement et le chef de l’État, « Nul ne peut dire que je sers mes intérêts en acceptant ce poste dans un contexte aussi terrible » a-t-elle expliqué avant d’en venir au sujet du salaire « Je perds tout de même la moitié de mes revenus dans cette affaire ». Si le salaire d’un ministre français est de 10 136 euros brut par mois, on imagine la perte incroyable de cette dernière. Si elle évoque un contexte « aussi terrible », la mère de Pierre Bachelot sait de quoi elle parle…
Depuis le début de cette crise sanitaire l’économie entière du pays est mise à mal. Si certains secteurs réussissent à relever la tête petit à petit grâce aux congés d’été, d’autres ne savant toujours pas de quoi aura l’air cette rentrée, s’il y en a une pour eux, en septembre… Pour Roselyne Bachelot, la culture est un secteur qui subit la crise de plein fouet depuis le confinement, ayant contraint la majorité des acteurs de ce domaine de fermer leurs établissements, et mettre leurs entreprises en stand-by… pour une durée indéterminée. Une situation que la nouvelle Ministre a souhaité expliquer lors de son entretien avec le JDD, « Le désastre est financier, mais il est aussi psychologique.Un acteur qui ne joue plus, un metteur en scène qui ne crée plus, un chanteur sans public, ce sont des situations humaines terribles ». Pour ne rien arranger, après moins de deux semaines à ses fonctions, Roselyne Bachelot a dû également faire face à un événement totalement inattendu ce 18 juillet avec l’incendie de la cathédrale de Nantes,« L’enquête est ouverte sur la base des constatations effectuées, après découverte de trois départs de feu espacés les uns des autres […] au niveau du grand orgue, à droite et à gauche de la nef » selon le procureur. La ministre s’est immédiatement rendue sur place et agira en conséquence.
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O.M
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