Ce samedi 21 mai 2023, lors de la montée des marches de Little Girl Blue au Festival de Cannes, Marion Cotillard est arrivée main dans la main avec Mona Achache. Les deux femmes ont eu un coup de cœur professionnel mutuel. Et ainsi que l’explique l’actrice, ce genre de relation de confiance est exactement ce qu’elle cherche d’une collaboration avec un réalisateur ou une réalisatrice.

La confiance avant tout

Interrogée par le site américain Variety, ce mercredi 24 mai 2023, la star française s’explique : « Je ne considère pas qu’un réalisateur et un acteur doivent être dans une relation de manipulation. Il s’agit plutôt d’une collaboration, à mes yeux. » Une nuance qui lui tient à cœur : Marion Cotillard veut être dirigée, guidée, mais pas manipulée au point d’agir comme une marionnette.

Il faut dire que la star de Jeux d’Enfants a déjà connu ce type de sensation, et qu’elle ne le souhaite à personne? « Avoir l’impression d’être manipulée par un réalisateur, cela ne m’est arrivé qu’une seule fois d’avoir cette impression, et j’ai détesté ça », clame-t-elle, sans pour autant citer le nom du metteur en scène en question. Ce dernier lui a fait croire qu’il s’agissait d’une « façon de travailler ensemble, avec une collaboration et une connexion. »

« Je me suis demandé : ‘Est-ce qu’il me manipule parce qu’il pense que je vais être incapable de lui donner ce dont il a besoin, ce qu’il veut, s’il n’agit pas de cette manière ?’ Je me suis sentie comme un objet, et j’ai vraiment détesté ça », regrette l’interprète de La Môme.

Non à la manipulation, oui à l’abandon

Marion Cotillard se réjouit de n’avoir été confrontée qu’une seule fois à ce type de comportement, et surtout, de l’avoir décelé rapidement. « J’ai vu tout de suite toute la manipulation, et je me suis dit que c’était un peu stupide qu’on ne puisse pas me demander de faire des choses sans essayer d’utiliser des moyens de manipulation qui ne fonctionnent vraiment pas avec moi, avec ma personnalité en tant que femme. Enfin, je veux dire, en tant qu’être humain, et en tant qu’actrice. »

En revanche, la comédienne ne voit aucun problème, dans le cadre d’une collaboration basée sur la confiance, à s’abandonner au réalisateur ou à la réalisatrice qui la dirige : « On s’abandonne au personnage, on s’abandonne à l’histoire et on s’abandonne au créateur, au réalisateur. Mais il doit y avoir, pour moi, une harmonie que je ne pense pas que l’on puisse trouver dans la manipulation. » Une harmonie qu’elle a trouvée avec Mona Achache pour Little Girl Blue.

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