Présente sur le plateau de BFMTV, ce mardi 14 juin, Ségolène Royal s’est exprimée au sujet de l’appel aux votes fait par Emmanuel Macron, plus tôt dans la journée. L’occasion pour la socialiste de 68 ans d’évoquer les nombreuses insultes faites à l’encontre de la coalition de la gauche…
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Invitée sur le plateau de BFMTV, mardi 14 juin, Ségolène Royal s’est épanchée sur un sujet très controversé ces derniers jours : les élections législatives. Et plus particulièrement au sujet du discours prononcé par Emmanuel Macron le jour même, où il invitait les électeurs à voter dimanche prochain, pour le second tour.
« Si elle [la gauche, ndlr] est majoritaire, demain il y aura une baisse de la TVA sur l’essence, il y aura le Smic qui sera augmenté, il y aura l’hôpital public qui sera renfloué… Et en face, vous n’avez que des insultes« , a d’abord scandé Ségolène Royal. Ce à quoi le journaliste Alain Duhamel a vite rétorqué : « Sur l’histoire des insultes, les insultes je les déplore par principe dans le débat. Mais les insultes viennent franchement des deux côtés. » « Non« , a alors répondu l’ancienne ministre de l’Environnement, avant de défendre la Nupes : « Mais c’est faux, il n’y a qu’un camp qui dit à l’autre qu’il n’est pas Républicain. […] C’est la première fois qu’on entend des insultes à l’égard d’un parti, d’une coalition de partis socialistes et écologistes de gauche en leur disant qu’ils ne sont pas Républicains, qu’ils sont l’équivalent de l’extrême droite. »
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Ségolène Royal : sévère avec Élisabeth Borne
Présente le 5 juin dernier sur LCI, Ségolène Royal avait été questionnée sur la campagne législative menée par la Première ministre, Élisabeth Borne. L’occasion pour la socialiste de 68 ans d’être très piquante… « Ce qui est très étrange c’est que c’est quand même la ministre qui était ministre des Transports quand il y a eu la taxe carbone [taxe environnementale sur les émissions de dioxyde de carbone visant à contrôler le réchauffement climatique, ndlr.], la décision d’écologie punitive la pire qui soit et qui nous a donné les gilets jaunes« , avait-elle fait savoir.
Une confidence qui avait fait polémique puisque Bettina Laville, présidente et fondatrice du Comité 21, avait vivement réagi sur son compte Twitter : « Quelle honte Ségolène Royal de tacler Élisabeth Borne en disant qu’elle a été la ministre de la taxe carbone alors qu’elle était votre directrice de cabinet en 2014, choisie par vous et que vous n’avez pas eu le courage d’expliquer cette taxe ! #couragepolitique. »
Crédits photos : Capture d’écran / BFMTV
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