Éric Dupond-Moretti ne lâchera jamais le morceau. Obsédé par la lutte contre l’extrême droite, le ministre de la Justice continue de mener un combat contre le Rassemblement national, saisissant chaque opportunité de ramener le parti à ses origines sulfureuses.
Il a raté une occasion de faire la fête…à sa façon. Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, était l’invité de BFM Politique ce dimanche 8 janvier 2023, afin de présenter son plan d’action pour la Justice. Le Garde des sceaux ne s’est pas contenté de présenter ses réformes : il a également taclé le parti de Marine Le Pen contre qui il se bat depuis de longues années, étant un fervent opposant de l’extrême-droite. Interrogé sur la forte présence du RN à l’Assemblée nationale, Eric Dupond-Moretti a d’abord calmement répondu : « Ils viennent de fêter leur cinquantième anniversaire… J’aurais adoré être invité », a-t-il ironisé.
Le ministre de la Justice a ensuite dévoilé ce qu’il aurait aimé leur dire s’il avait eu l’honneur de faire un discours ce jour-là, comme pour tout ami dont on fête les 50 ans…« J’aurais rappelé les parents, les cofondateurs, dont un Waffen-SS ». Il poursuit : « Puis j’aurais évoqué les moments heureux du RN comme la blague sur le ‘point de détail’… » Éric Dupond-Moretti, très remonté contre le premier parti d’opposition de France, a continué sa démonstration sur le même rythme, citant pêle-mêle Eric Zemmour et les militants identitaires, afin de bien rappeler que le RN ne doit pas cacher ses origines aux Français. Un passé qu’il n’a pas l’intention d’oublier devant la nouvelle vitrine du parti d’extrême-droite.
PHOTOS – Eric Dupond-Moretti : les membres de sa galaxie en quelques images
Éric Dupond-Moretti très heureux à son poste
L’ancien avocat pénaliste compte bien garder son poste encore longtemps. Ce vendredi 6 janvier, Éric Dupond-Moretti était l’invité du 7/9.30, diffusé sur France Inter. L’occasion pour le présentateur, Nicolas Demorand, et le journaliste, Yaël Goosz, de questionner l’homme politique de 61 ans sur son avenir au sein du gouvernement. « Éric Dupond-Moretti, il vous plaît ce job de garde des Sceaux ? Vous vous voyez durer jusqu’en 2027 ?« a demandé le chef du service politique de France Inter. Ce à quoi l’intéressé a répondu par l’affirmative. « Oui, il me plaît. J’étais un homme libre, j’ai maintenant plusieurs patrons : une Première ministre et un président de la République« , a-t-il assuré, précisant qu’il ne « resterai[t] pas » si le travail ne lui « plaisait pas ». « Mon ambition, vraiment, c’est que le jour où je sortirai de ce ministère, je puisse dire : ‘On a un peu amélioré les choses’ », a-t-il poursuivi.
Crédits photos : Capture BFM TV
A propos de
-
Abonnez-vous à vos stars préférées et recevez leurs actus en avant première !
Éric Dupond-Moretti
Suivre
Suivi
Marine Le Pen
Suivre
Suivi
À découvrir en images
PHOTOS – Eric Dupond-Moretti : les membres de sa galaxie en quelques images
Divorcé de sa première femme Hélène, avec laquelle il a eu deux enfants, Éric Dupond-Moretti a retrouvé l’amour dans les bras de la chanteuse québécoise Isabelle Boulay, avec laquelle il s’est mis en couple en 2016.
En se mettant en couple avec le ministre de la Justice, Isabelle Boulay a vu sa vie changer. Elle a dû apprendre à se déplacer sous escorte, comme elle l’a confié, en décembre 2020, dans l’émission québécoise La semaine des 4 : « Nous sommes toujours sous escorte. Un policier nous ouvre la porte quand on entre chez nous et un autre va inspecter les escaliers. Nous sommes bien protégés. » « Malgré quelques inconvénients, la chanteuse a le sentiment d’être privilégiée de partager la vie d’un haut fonctionnaire : « Je suis la personne qui l’accompagne dans sa vie, mais c’est sa vie à lui. Je ne m’enorgueillis pas de cette chose-là. J’essaie d’être-là pour lui, comme une amoureuse est là pour son amoureux. »
Éric Dupond-Moretti a toujours été proche de sa mère, Elena. Cette dernière, femme de ménage d’origine italienne, a d’ailleurs joué un rôle fondamental dans sa construction et sa conception de la justice. En juillet 2020, lors de passation de pouvoirs avec Nicole Belloubet, le nouveau Garde des Sceaux n’a d’ailleurs pas oublié de lui rendre hommage : « Avant de me taire, un dernier mot : je pense bien sûr aux miens, à ceux que j’aime et qui me sont proches. Je pense en particulier à ma mère, qui a quitté son pays d’origine pour fuir la misère et pour arriver ici dans ce grand pays », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Elle est devenue une Française de préférence… et la Marseillaise la fait pleurer. »
Parmi les clients les plus prestigieux qu’Éric Dupond-Moretti a eu à défendre durant sa carrière d’avocat pénaliste, ont par exemple figuré le roi du Maroc Mohammed VI et son ex-épouse Lalla Salma.
Autour de
Source: Lire L’Article Complet