Dans le documentaire « Dans la tête de Jamel Debbouze », diffusé jeudi 31 octobre sur M6, l’humoriste revient sur le terrible accident qui l’a privé de l’usage de son bras droit. S’il a fini par faire de ce handicap une force, il s’est néanmoins livré sur la période sombre qu’il a traversé après ce drame.

À l’occasion de son nouveau stand-up Maintenant ou Jamel, l’humoriste, Jamel Debbouze était mis à l’honneur jeudi 31 octobre dans une soirée spéciale sur M6. Après la diffusion de son spectacle en prime-time, un documentaire intitulé Dans la tête de Jamel Debbouze, produit par Mélissa Theuriau, a montré le fondateur du Jamel Comedy Club sous un jour plus intime. Dans ce film, il se livre sans fard face à la caméra, en expliquant notamment son processus d’écriture, mais en revenant aussi sur le drame qui lui a coûté son bras droit alors qu’il n’avait que 14 ans.

Ce n’est pas la première fois que Jamel Debbouze évoque ce tragique accident. Récemment, il expliquait dans une interview accordée à Konbini, que « dédramatiser, c’est plus simple et mieux à vivre » et qu’il avait réussi à surmonter ce drame grâce « au déni, tout simplement ». Outre la perte de son bras, Jamel Debbouze a aussi perdu l’un de ses amis, happé par un train ce jour sombre de janvier 1990. Plutôt que de perdre goût à la vie, l’humoriste a réussi à force de persévérance à faire de cette terrible épreuve et de son handicap un moteur pour avancer. Avec succès, puisque son humour absurde et mordant a fait de lui l’un des stand-uppers les plus appréciés de sa génération.

Pour y parvenir, Jamel Debbouze aura dû mobiliser toute son énergie, mais aussi affronter ses peurs, comme il le révèle dans le documentaire diffusé sur M6. C’est en riant, dit-il, qu’il a pu « guérir ». « Après cet accident, j’avais peur de ne plus correspondre aux codes de la société et d’être naturellement exclu, parce que physiquement moins utile », livre-t-il avec pudeur. Pour lui, « heureusement qu’il avait la bouche, les yeux et tout le reste » pour montrer qu’il pouvait être intéressant. Visage grave, émotion à fleur de peau, c’est un Jamel bien différent que l’on découvre.

Crédits photos : Capture d’écran M6

Source: Lire L’Article Complet