Vendredi 8 avril, Valérie Pécresse était l’invitée de la matinale de France Inter. À deux jours du premier tour de l’élection présidentielle, la candidate du parti Les Républicains est revenue une dernière fois sur sa campagne et son programme.

À deux jours du premier tour de l’élection présidentielle, l’équipe de la matinale de France Inter a reçu Valérie Pécresse. Alors que la candidate du parti Les Républicains est en baisse dans les sondages d’intentions de vote, Nicolas Demorand l’a interrogée sur les sujets qu’elle a choisi de mettre en avant pendant sa campagne. « Est-ce que vous ne vous êtes pas trompée de campagne quand on voit comment Marine Le Pen engrange des points sur la question du pouvoir d’achat alors que vous avez privilégié les questions régaliennes ? », l’a ainsi questionné le journaliste. Après avoir rappelé les points-clés de son programme, la présidente de la région Île-de-France en a profité pour discréditer deux adversaires. « La différence entre moi et Marine Le Pen ou Éric Zemmour, c’est que je ne suis pas la Mère Noël », a-t-elle commencé avant de poursuivre. « J’ai un gros défaut : je suis une candidate sérieuse, une candidate qui fait ce qu’elle dit, et je dis avant ce que je vais faire. »

Une attaque directe aux deux candidats qui sont annoncés devant elle. En effet, d’après le sondage Ipsos-Sopra Steria pour Le Parisien et Franceinfo publié vendredi 8 avril, Valérie Pécresse est donnée à 8 % d’intentions de vote, ce qui la place derrière Éric Zemmour (9 %) et bien loin de Marine Le Pen (23 %) et Emmanuel Macron (26,5 %).

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Confiante malgré des sondages défavorables

.@vpecresse : "J'ai un gros défaut : je suis une candidate sérieuse, une candidate qui fait ce qu'elle dit, et je dis avant ce que je vais faire." #le79Inter #Elysée2022 pic.twitter.com/7jEsKPQtAR

Une désillusion pour celle qui, il y a quelques mois, était annoncée au second tour face à Emmanuel Macron. Aujourd’hui, ses chances d’accéder à la présidence de la République semblent s’éloigner, mais elle reste confiante. Interrogée par un auditeur de France Inter sur ses consignes de vote dans l’hypothèse où Emmanuel Macron et Marine Le Pen se qualifieraient, elle a assuré qu’elle ne donnerait « jamais de consignes aux Français ». Avant d’ajouter : « J’espère être au deuxième tour et je pense que c’est moi qui l’emporterai. »

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Agence/ Panoramic / Bestimage

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