Pas de chichi, avec lui. Vendredi 6 décembre, auprès du Point, Franz-Olivier Giesbert s’est souvenu de ses repas en compagnie de Jacques Chirac.
C’est un personnage haut en couleurs de la sphère politique. Mort au mois de septembre dernier, Jacques Chirac épate toujours autant ceux qui l’ont côtoyé. Franz-Olivier Giesbert en a fait partie. Dans les colonnes du Point, vendredi 6 décembre, le journaliste s’est souvenu d’un repas qu’il avait partagé avec l’ancien président de la République en 1972. « FOG » était alors jeune reporter pour le Nouvel Observateur. « Jamais de ma vie je n’avais vu quelqu’un capable de manger autant », se rappelle encore Franz-Olivier Giesbert.
Bon vivant et amoureux de bonne gastronomie, le mari de Bernadette Chirac avait été impressionné par son voisin de table lorsque ce dernier avait décidé de se délecter de « moult légumes et verres de vin rouge ». Franz-Olivier Giesbert l’affirme : « Jacques Chirac était boulimique et ne comprenait pas que les autres ne le fussent pas ». L’ex-chef de l’Etat avait également pris une décision radicale, lorsque Franz-Olivier Giesbert partageait sa table. « Il a décidé que je devais toujours être assis à côté de lui (…) C’était à cause de mon végétarisme », s’est remémoré le journaliste.
Mais si Jacques Chirac mettait un point d’honneur à se retrouver à ses côtés, ce n’était pas pour le convaincre de changer de bord. « Il en avait après ma viande, dont il se saisissait d’un coup de fourchette, souvent sans me demander la permission », peut-on lire, toujours dans Le Point. Homme politique d’envergure, Jacques Chirac était très autoritaire à table. « Il fallait toujours qu’il prenne la direction des opérations, réclamant du rab pour les uns, finissant les plats des autres », ajoute ainsi Franz-Olivier Giesbert. Et de conclure : « il avait toujours les crocs ».
Crédits photos : JACOVIDES-MOREAU / BESTIMAGE
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