Les accusations de fraude fiscale qui pèsent contre elle et son mari, Patrick Balkany, ainsi que la sentence des 3 ans de prison ferme contre sa personne ont fragilisé Isabelle Balkany. Dépassée par la situation, elle aurait tenté, une seconde fois, de mettre fin à ses jours.
Les accusations de fraude fiscale sur Patrick Balkany resserraient l’étau autour d’une décision de justice en faveur d’une incarcération. Avec la pression médiatique, Isabelle Balkany avait craqué peu de temps avant la décision du tribunal. En avril 2019, à 72 ans, l’épouse du maire de Levallois-Perret attente à sa vie. Son mari écope de 4 ans de prison ferme, mais, à cause de sa santé fragile et de son état psychologique, Isabelle Balkany prend trois ans ferme à domicile. Ce mardi 14 septembre, au micro de RTL dans l’émission »Jour J », la septuagénaire a confessé que son état ne s’était pas amélioré. Pendant son incarcération à domicile, elle aurait de nouveau tenté de se suicider.
Devant Flavie Flament, Isabelle Balkany explique sa peine, sa douleur : “L’incarcération, c’est physique, mais c’est aussi psychologique. L’enfermement est aussi un enferment sur soi-même”, commence l’ancienne première adjointe au maire de Levallois-Perret. Peu à peu, elle dévoile le mal-être grandissant qu’elle a ressenti : “Il y a eu une période à la maison d’enfermement psychologique que j’ai tellement mal vécu que j’ai voulu m’endormir, on va le dire comme ça, une deuxième fois.” A demi-mot, elle avoue avoir tenté une seconde fois d’attenter à sa vie. Un aveu qui étonne peu Julien Martin, le journaliste du Nouvel Obs et auteur de Les Balkany. Il le sait, Isabelle Balkany est “fragile psychologiquement”, confesse-t-il à RTL. “Évidemment, ils menaient grand train de vie et la prison, les épreuves judiciaires, c’est encore plus dur à encaisser quand on tombe d’aussi haut”, conclut-il.
Les rappels de la détention jamais loin
Et même si elle est incarcérée à domicile, ces obligations judiciaires rappellent rapidement à Isabelle Balkany ses conditions de vie sous détention. Elle doit se plier aux horaires de sortie imposés, mais également porter 24 heures sur 24 un bracelet électronique. En août dernier, sur une photo qu’elle postait sur les réseaux sociaux, celui-ci était d’ailleurs visible, alors que la femme de 73 ans semblait passer un bon dimanche après-midi en compagnie de ses petits-enfants. Même si elle bénéficie d’un aménagement de peine au vu de son âge, Isabelle Balkany est bel et bien reconnue coupable.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
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