Pour fêter ses 85 printemps, l’artiste s’est offert un saut en parachute à 4 000 mètres d’altitude. Dès son atterrissage sur le plancher des vaches, nous avons recueilli ses premières impressions…

Si elle a demandé l’aval de ses médecins avant d’effectuer le grand saut, la chanteuse a préféré n’en informer le reste de sa famille qu’après cette ébouriffante expérience !

Un joli pied de nez au temps qui passe : Isabelle Aubret vient de prouver qu’il n’y a pas d’âge pour réaliser ses rêves. Le 27 juillet dernier, la chanteuse a, en effet, célébré ses 85 ans… en sautant en parachute à 4 000 mètres d’altitude ! Nous l’avons contactée pour qu’elle nous livre les coulisses de son exploit. Avec cet optimisme qui force le respect, la gagnante de l’Eurovision 1962 tient d’abord à nous préciser, en riant : « Ce sont les autres qui me disent que j’ai 85 ans, moi je ne m’en rends pas compte ! Vous savez, un jour j’ai eu 18 ans et ça m’a plu… Je crois que j’ai bloqué le compteur ! »

“Je n’ai pas eu peur du tout, j’étais bien entourée.”

Forte de son éternelle jeunesse, l’artiste nous explique être partie cet été en vacances près d’Avignon (Vaucluse) avec son mari, Gérard Meys, dans un hôtel qu’ils adorent. Et, après avoir discuté de parachutisme avec le directeur de l’établissement qui en est féru, Isabelle Aubret a aussitôt voulu essayer ! Ni une ni deux, la voici embarquée à l’école Skydive de Pujaut, à quelques kilomètres de la cité des Papes. Mais attention : pas de grand saut sans autorisations médicales en poche. Si son cardiologue n’a pas tardé à lui délivrer le précieux sésame, son généraliste s’est, quant à lui, montré plus réservé. Il « était inquiet, il m’a dit “Isabelle, vous êtes faite en porcelaine”, mais il a vu que j’étais décidée et m’a fait un certificat », nous avoue cette ex-championne de gymnastique qui n’a jamais eu froid aux yeux. « J’ai toujours été casse-cou ! » affirme dans un large sourire la sportive qui s’est déjà essayée au deltaplane et à la plongée sous-marine.

La voici donc partie pour un saut en tandem dans le ciel de Provence. « Je n’ai pas eu peur du tout, j’étais bien entourée, mon accompagnateur, Théo, était très professionnel », nous confie-t-elle. Et de préciser : « Quand on tombe pendant 50 secondes à 200 km/h, c’est incroyable de découvrir, de sentir ce vide… Puis, quand le parachute s’ouvre, j’étais ailleurs, dans un sentiment de calme absolu. Au loin, je voyais la mer… Quelle vision ! »

Dans les cieux, Isabelle Aubret a eu une pensée pour sa mère chérie (« Si tu me vois maman, je t’aime ! »), puis le désir de chanter : « Ma voix était pure, cristalline, comme celle d’un ange… c’était extraordinaire. » Aurait-elle envie de renouveler l’expérience ? « Oh oui ! C’est sûr, je le referai ! », assure l’interprète d’Un premier amour, enchantée d’avoir franchi le pas. Néanmoins, la belle blonde s’est avérée quelque peu cachottière…

“Vivante”

Car si elle avait l’aval de son mari qui l’accompagnait, ses autres proches n’ont pas été informés : « Nous devons tous nous retrouver au début du mois de septembre pour fêter mon anniversaire… mais je n’ai rien dit à ma famille, je ne voulais pas qu’elle ait peur pour moi et qu’elle tente de me dissuader ! » confesse-t-elle, la tête dans les nuages et l’esprit tourné vers l’avenir.

« Il me reste tellement de choses à faire encore… Dans mon cœur, j’ai plein d’envies, de projets », avoue l’amie de Jean Ferrat qui prépare, pour 2024, un livre assorti d’un album intitulé C’est beau la vie où elle racontera son histoire. « Ce sera positif bien sûr, mais aussi un témoignage sur mes défauts, les catastrophes qui me sont arrivées… », précise l’artiste qui a en effet subi deux accidents graves qui auraient pu la briser. « Un oiseau ne peut pas tomber, c’est impossible. Je suis debout, je suis vivante. Je vis en ce moment une période de bonheur intense », conclut-elle, toujours avec le sourire. Une véritable leçon de vie.

France VIVA

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