Avec DJAAYZ, Cathy Guetta invite la fête chez les particuliers. À l’occasion du lancement de son application de « booking de DJ », elle s’est confiée à Gala.fr sur son quotidien rythmé par les soirées et sa vie de maman.
Papesse des soirées, femmes d’affaires, maman… Cathy Guetta a un nouveau défi : DJAAYZ, son application de réservation de DJ. Disponible en France et Angleterre, la star de l’événementiel compte bien exporter sa plateforme dans le monde entier. À quelques semaines de son départ pour les États-Unis où elle retrouvera ses enfants après avoir clôturé la saison à Ibiza, Cathy Guetta s’est confiée à Gala.fr sur sa vie de business woman, ses projets, sa famille et les valeurs qu’elle souhaite transmettre à ses enfants, mais aussi sa relation avec David Guetta.
Gala.fr : Vous êtes de retour en France avec le lancement de votre application DJAAYZ, le Tinder des DJ ?
Cathy Guetta : Dès le début de la pandémie, je me suis retrouvée à ne plus travailler puisque mon activité d’événementiel a été brusquement arrêtée. J’ai regardé ce monde qui bougeait et se digitalisait dans tous les sens et avec mon associé l’idée nous est venue de créer une application pour booker des DJ. Pendant la pandémie, les gens ont appris à faire la fête chez eux et on s’est dit qu’il fallait faire cette application (rires).
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Gala.fr : Sans le covid et les confinements, vous auriez eu cette idée ?
Cathy Guetta : C’est une idée qui m’a traversée l’esprit avant la pandémie, il y a environ trois ans, mais le processus de création s’est accéléré pendant la pandémie.
Gala.fr : Vous ne répondez pas à la demande, vous créez l’offre…
Cathy Guetta : Absolument ! La demande existe, mais elle n’est pas folle parce que les gens ne savent pas comment booker un DJ. Pourtant on me demande souvent des DJ professionnels et de qualité sans que ce soit des stars, parce que tout le monde n’a pas le budget. Nous allons faciliter l’organisation de soirées et d’événements.
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Gala.fr : Partant de presque rien vous avez construit votre succès. Votre application, c’est aussi une façon de donner leur chance à des DJ peu connus ?
Cathy Guetta : Avec cette application, on aide les jeunes DJ à avoir de l’expérience. Ils pourront ensuite postuler dans de plus gros clubs, des restaurants qui leur donneront une image. Plus ils auront de bons commentaires sur l’application, plus ils pourront monter. J’ai toujours été comme ça à tendre la main. Je n’ai jamais reçu de CV, j’ai toujours préféré rencontrer et écouter les parcours des personnes avec qui j’ai travaillées. Il y a beaucoup de gens qui nous appellent la Guetta Academy.
Gala.fr : L’application est disponible en France et en Angleterre. La France vous avait manqué ?
Cathy Guetta : Oui ! Je suis partie en 2005 quand avec mon ex-mari nous avons cédé les parts de nos établissements. C’est mon pays la France, je suis très contente quand je suis ici. J’ai un affect particulier avec des milliers de personnes que nous avons connues et fait danser dans nos belles fêtes aux Bains, au Palace… Ça me manque toujours un peu.
Gala.fr : Vous êtes plus fête ou business ?
Cathy Guetta : Je suis tout ! Je ne veux pas rentrer dans une case (rires). Je suis une party girl à la base. J’ai fait partie de la fête du côté employé, dans le management et en tant que patronne d’établissement. Je créais la fête, je suis passionnée et c’est mon métier. Mais je ne suis pas fêtarde. Donc party girl, businesswoman et maman. Je concilie tout cela et cela me va bien !
Gala.fr : Vous êtes nostalgique de l’époque où vous organisiez vos célèbres soirées Fuck me I’m famous, où vous aviez plusieurs établissements et commerces ?
Cathy Guetta : Je ne suis nostalgique de rien du tout, je ne regrette rien. Chaque moment, chaque année apporte de la nouveauté. On imposait notre style dans les 95 à 2005, et à chaque fois on avait un concept, une décoration, un lieu, une cuisine… On a toujours été animés par l’envie de faire vivre une expérience particulière. C’était un moment, une époque, un temps… Il n’y avait pas les téléphones, il n’y avait pas beaucoup de festivals ou de restaurants festifs. Il n’y avait que les clubs. On va avec notre temps, la demande, la nouvelle génération, la modernité.
Gala.fr : Femme d’affaires entre Ibiza, Paris et Londres, mais aussi maman. Comment faites-vous pour tout gérer au quotidien ?
Cathy Guetta : Quand je suis maman, je suis maman. Je dédie mon temps à mes enfants, à leur scolarité, à leurs amis, aux voyages qu’on fait. Je ne me laisse pas déranger par d’autres problèmes. Quand je suis Ibiza, je ne suis pas avec mes enfants, je suis dans mon travail. Je sépare mon temps et les moments de ma vie. Je suis très bien organisée et ça fonctionne bien comme ça.
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Gala.fr : Vos enfants sont-ils admiratifs de votre parcours et celui de leur père David Guetta ?
Cathy Guetta : Nos enfants sont arrivés dans une famille de réussite, de succès, d’argent, de notoriété… David voyageant beaucoup, j’ai plus eu la responsabilité de leur éducation et il était important pour moi de les élever avec ma famille qui ouvrière. Mon frère a été garagiste de ses 14 ans à ses presque 60 ans. Il a vécu simplement avec ses deux enfants. Mon fils et ma fille connaissent la réalité de la vie, la valeur de l’argent, de l’effort, du travail. Ils voient notre réussite. On a eu un très beau mariage, on s’est remariés au bout de 20 ans, c’était sublime, extraordinaire. On a réussi notre divorce en se retrouvant au bout de quelques années. Ça ne se fait pas tout de suite, avant il y a les sentiments, la tristesse… Mais nous avons mis nos égos de côté pour que la famille reste la famille. On raconte à nos enfants, nos débuts, nos déboires, nos tristesses, nos vies difficiles pour se faire une place dans notre monde. C’est important de leur raconter les débuts, ce qu’il y avait avant d’accomplir nos rêves.
Gala.fr : Vous êtes un exemple pour eux ?
Cathy Guetta : Ils savent que pour y arriver, il faut travailler, se battre, faire des études. C’est ce qu’ils font. Mon fils a eu 18 au bac de français, 17 en philo et la mention Très bien. Ma fille est rentrée dans le lycée le plus dur de Californie qu’elle a choisi, alors que pour moi il était logique qu’elle aille au lycée français de Los Angeles. Ils ont envie de réussir, de se prouver et de nous prouver qu’ils peuvent réussir par eux-mêmes.
Gala.fr : C’est pour eux que vous vous êtes installés à Londres ?
Cathy Guetta : Nous y avons déménagé parce que tout le staff de David était à Londres. Moi, ça m’allait bien que mes enfants aillent là-bas pour qu’ils soient le plus anonymes possible et vivent leur vie tranquillement. À Londres, il y a beaucoup d’artistes et les Anglais ont une certaine pudeur qui ne les rend pas intrusifs. Ils ne viennent pas nous demander de photo ou d’orthographe.
Gala.fr : Récemment vous avez accepté que votre fille Angie, 15 ans, passe à la télévision pour 50′ Inside, sur TF1, pourquoi ?
Cathy Guetta : D’après elle et d’après moi, elle a l’âge de se montrer. Je ne l’aurais jamais forcée à le faire. Je n’ai jamais utilisé mes enfants pour avoir de la notoriété. Mes enfants ont vécu une vie tout à fait normale, c’est ce qu’on voulait pour eux. Angie a voulu faire cette petite apparition, c’était le bon moment. Elle l’a fait aussi parce que nous partons vivre aux États-Unis, donc ce n’était pas très grave qu’on la voit en France (rires).
Gala.fr : Vous avez évoqué votre divorce avec David Guetta. Cela ne vous agace pas d’être souvent associée à votre ex-mari ?
Cathy Guetta : Ah non pas du tout. On a créé notre histoire ensemble, j’ai gardé son nom… C’est un véritable conte de fées. On s’est rencontrés jeunes. Il était en licence d’économie, moi je travaillais dans un lounge à Saint Tropez. On s’est pris par la main et on a foncé ensemble contre vent et marrée parce que ce milieu n’est pas toujours facile. La nuit, la fête, c’est notre passion. Je me souviens d’une première fois à Ibiza, on a visité toutes les boîtes de nuit en une nuit.
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Gala.fr : Vous n’êtes jamais fatiguée ?
Cathy Guetta : Non (rires). Le plus beau cadeau que je me fais à moi-même, c’est de voir à travers mon travail les gens s’amuser, oublier leurs soucis, vivre un moment unique en soirée. C’est ce qui m’habite, ce qui m’anime. La reconnaissance de mon travail me donne l’envie de continuer et d’en faire encore et encore.
Gala.fr : Vous pensez que vous serez toujours dans ce milieu-là ?
Cathy Guetta : Il y a bien un moment où on va me dire : ‘Ça suffit Cathy, on ne veut plus te voir’ (rires). Je ne veux pas qu’on me regarde bizarrement (rires). Je veux qu’on se dise : ‘Cathy est là, la fête peut commencer !’
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Gala.fr : Vous avez l’air toujours aussi jeune, quel est votre secret ?
Cathy Guetta : Le clubbing est destiné à des gens qui aiment faire la fête, plutôt jeune, ça vous maintient (rires). Je suis une curieuse née, je suis au fait de ce qui se passe donc je reste jeune dans ma tête. Mes enfants me rendent jeune, j’aime les écouter, eux et leurs copains. J’aime savoir ce qu’ils aiment ou n’aiment pas, ce qu’ils écoutent, ce qu’ils font dans les fêtes. Je suis une maman moderne de par mon métier et nos échanges. J’aime m’occuper de moi, m’entretenir, faire du sport et attention à ce que je mange. Je ne fume pas, je ne bois pas. J’ai une hygiène de vie assez stricte. Jusqu’à quand ? Je ne sais pas (rires).
Gala.fr : Quels sont vos prochains projets ?
Cathy Guetta : Je finis la saison à Ibiza en octobre et je pars ensuite aux États-Unis rejoindre ma fille à Los Angeles, et mon fils qui est Miami. J’espère pouvoir présenter mon application dans le reste du monde.
Crédits photos : Bestimage
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