Alors que l’interview avec le chef de l’État le jour de la fête nationale était une véritable tradition, Emmanuel Macron a décidé en 2017, l’année de son arrivée à la tête de la France, de s’y soustraire. La raison ? Son incompatibilité avec l’exercice des questions-réponses.

Alors que son entourage avait indiqué en 2017 que le président nouvellement élu ne donnerait pas d’interview le 14 Juillet, Emmanuel Macron va répondre aux questions de Caroline Roux et Anne-Claire Coudray ce jeudi 14 juillet pour la deuxième fois seulement. Cette interview sera retransmise simultanément sur TF1 et France 2 et se déroulera à 13h10, juste après le défilé militaire sur les Champs-Élysées.

C’est en 2020 que le chef de l’État avait accepté de s’adonner pour la première fois à l’exercice. Il faut dire que l’époque était particulière, la France sortait de son premier confinement et vivait une crise sanitaire inédite, dans laquelle elle se trouve toujours, même si les restrictions ne sont plus les mêmes, et un nouveau gouvernement venait d’être nommé. Ce jour de fête nationale verra le président réélu faire sa première interview depuis les législatives et la majorité relative qui en a découlé.

« Il n’y a pas de refus d’obstacle avec la presse »

À l’époque, quand Emmanuel Macron avait indiqué ne pas vouloir faire cette interview, et plus encore en invoquant pour raison sa « pensée complexe » non compatible avec l’exercice des questions-réponses, beaucoup s’étaient posé des questions sur ses relations avec la presse. « Il n’y a pas de refus d’obstacle avec la presse », jurait-t-on pourtant à l’Élysée, selon le Monde daté du 29 juin 2017. Pourtant, le même jour, l’hebdomadaire Marianne publiait un long article au titre évocateur : « Nous pas comprendre le président Macron ». Dedans, était évoqué le « melon » du nouveau président.

L’autre raison pour laquelle Emmanuel Macron a rompu avec la tradition dès 2017 était son agenda. Comme le relatait l’hebdomadaire Le Point à l’époque, il s’était exprimé longuement le 3 juillet face aux parlementaires réunis à Versailles, et son entourage avait pointé du doigt que c’était suffisant. Une raison plus logique que cette « pensée complexe » qu’il a semble-t-il oubliée cette année.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage

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