Parmi les 100 candidats en lice pour la victoire, la dernière capitaine des Clodettes ne passe pas inaperçue…
France Dimanche : Comment vous retrouvez-vous embarquée dans cette émission animée par Cyril Féraud ?
Dani Borg : Pour les 60 ans de la chanson Belles, belles, belles, de Claude François, la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) a organisé il y a peu une soirée à laquelle j’étais invitée aux côtés de nombreuses personnalités : Renaud, la célèbre parolière Vline Buggy, Claude François Jr, ainsi que Cyril Féraud. Je n’ai pas eu la chance de discuter ce soir-là avec ce dernier, mais, le lendemain, j’ai reçu un coup de fil de son assistante qui me proposait de participer à 100 % logique avec mon amie Ketty Naval. J’ai trouvé ça assez marrant et j’ai dit oui tout de suite !
Connaissiez-vous déjà ce programme ?
Pas très bien, j’étais tombée dessus une ou deux fois par hasard. J’aimais bien le concept car je pense être moi-même assez logique. Ce qui ne m’aura pas empêchée d’avoir été assez mauvaise durant l’enregistrement. J’ai été rapidement éliminée alors que je connaissais la réponse. Je me suis lamentablement précipitée, ce que je n’arrive toujours pas à m’expliquer. Le trac, sans doute ! Le pire, c’est que j’ai réussi à répondre correctement aux questions suivantes… Quoi qu’il en soit, je ne retiendrai que le plaisir d’avoir participé.
Votre esprit logique était-il apprécié de Claude François à l’époque ?
La chose qui lui importait le plus, c’était surtout de savoir bien danser. Il fallait aussi aimer la scène autant que lui, et que l’énergie des Clodettes conjuguée à la sienne soit ressentie par le public.
Êtes-vous encore nostalgique de cette période de votre vie ?
Comment pourrais-je ne pas l’être ? C’était tellement magique ce que nous vivions avec lui. Je suis déjà montée sur scène avec d’autres chanteurs que je ne citerai pas, mais ce n’était pas du tout pareil. Je n’ai jamais plus eu l’occasion de ressentir quelque chose d’aussi fort qu’avec Claude François. J’en ai encore la chair de poule rien que d’y penser !
En tant que dernière capitaine des Clodettes, comment avez-vous vécu sa brutale disparition ?
Au-delà d’une tristesse infinie, cela signait également un arrêt imprévu dans notre carrière de Clodettes. À vrai dire, j’ai mis beaucoup de temps à réaliser que je n’allais plus jamais le revoir. Je garde en mémoire de très bons souvenirs. Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, nous ne faisions pas que travailler sans cesse comme des folles, nous nous amusions aussi énormément tous ensemble. Le travail était si agréable que je ne le considérais pas vraiment comme tel. Je dis souvent que j’étais étonnée d’être payée pour m’éclater autant…
“Je n’ai jamais plus eu l’occasion de ressentir quelque chose d’aussi fort qu’avec Claude François.”
Quel est votre secret pour paraître toujours aussi en forme ?
Malgré mon âge, je suis restée une fêtarde. Je ne suis jamais la dernière à danser dès que j’entends un peu de musique quelque part. Je fais aussi beaucoup de yoga et de krav-maga [art martial israélien basé sur l’autodéfense, ndlr]. Sinon, après ma carrière de danseuse, j’ai travaillé près de trente ans dans la mode. J’ai ensuite dirigé une plage privée à Pampelonne, près de Saint-Tropez où je vis actuellement. Maman d’une fille de 52 ans et grand-mère de deux petits-fils de 21 et 28 ans, je suis restée très active !
Propos recueillis par Philippe CALLEWAERT
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