Éric Ciotti s’est indigné des dégradations, survenues dans la nuit du 27 au 28 décembre, de la statue rendant hommage à Nice à l’ancien président de la République, Jacques Chirac. Le député des Alpes-Maritimes et chef du parti LR dénonce un acte « profondément irrespectueux » et réclame une punition « sévère ».

Si la fleur de Lys était autrefois la bienvenue sur les monuments en l’honneur de ceux ayant gouverné la France et orne de nombreux palais tel que le château de Versailles, sa présence sur une statue d’un président de la République est en revanche un affront. Une fleur de Lys, de couleur bleue, a été taguée par deux individus sur le socle d’une statue représentant Jacques Chirac, dans le centre-ville de Nice, dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 décembre. Un acte de vandalisme accompagné de l’inscription : « Nice royaliste ». « Je condamne cet acte et salue le travail de la police municipale de Nice qui a interpellé les deux auteurs des faits », s’est ainsi indigné Anthony Borré, adjoint au maire de Nice chargé de la sécurité, dans un tweet justement partagé par l’édile de la ville, Christian Estrosi.

La statue de Jacques Chirac dans le vieux-Nice a été taguée cette nuit…

Je condamne cet acte et salue le travail de la @PMdeNice qui a interpellé les deux auteurs des faits, dont l’un était porteur d’un poing américain, à l’aide des caméras de vidéo-protection.#Nice06 pic.twitter.com/o5Tk8ntkPF

« Cet acte profondément irrespectueux doit être sévèrement puni ! », s’est de son côté offusqué Éric Ciotti. Le nouveau président des Républicains, qui est également passé par la mairie de Nice au début des années 2000, dénonce un acte « inqualifiable ».

Inqualifiable !

La statue de Jacques Chirac a été vandalisée cette nuit à Nice, une inscription royaliste a été taguée sur le socle.

Cet acte profondément irrespectueux doit être sévèrement puni ! pic.twitter.com/nUbi02w7IW

Si on ignore ce qu’il entend par « sévèrement », la loi prévoit, comme peine maximale, une amende de 3 750 euros ainsi que des heures de travail d’intérêt général pour des tags ou graffitis ayant provoqué des dommages légers. La sentence dépend néanmoins des circonstances, de la nature du bien et de l’importance des dégâts causés : ainsi, si les dommages sont importants, le peine peut aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Dans cette affaire, le fait que les auteurs des faits ont agi en binôme pourrait justement être retenue comme une circonstance aggravante.

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Une statue déjà dégradée par le passé

Ce n’est pas la première fois que cette statue de Jacques Chirac est prise pour cible depuis son inauguration en février 2020. Le Huffington Post rappelle que, quelques jours seulement après son installation, l’emblème de l’ancien chef d’État avait été victime d’une première dégradation : l’annulaire et l’auriculaire de son alter-ego en bronze avaient été sectionnés. S’ils ont aussitôt été réparés par l’artiste niçois Patrick Frega à l’origine de cette œuvre, ils ont de nouveau été coupés en novembre dernier : des dégradations qui avaient alors été dénoncées par Christian Estrosi sur son compte Twitter.

Je dénonce les dégradations réalisées sur la statue de Jacques Chirac. J’ai immédiatement demandé aux services de la ville de contacter l’artiste pour qu’il puisse intervenir dans les meilleurs délais. Nous cherchons en parallèle a identifier les auteurs. #Nice06 pic.twitter.com/Zh869RPUxL

Enfin, à l’automne 2021, c’est en rouge cette fois que le socle de la statue avait été tagué de symboles anarchistes.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Bruno Bebert / Bestimage

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François Pinault s’est rendu à la messe du souvenir en hommage à Jacques Chirac, décédé il y a un an.

François Pinault et Jacques Vendroux portaient chacun un masque, en raison des mesures sanitaires imposée par l’épidémie de Coronavirus.

Bernard Cazeneuve figuraient parmi les personnalités rendant hommage à Jacques Chirac, en l’église Saint-Gervais de Paris, ce 25 Septembre 2020.

Françoise de Panafieu, elle aussi, s’est rendu en l’église Saint-Gervais de Paris, ce 25 Septembre 2020, un an tout juste après le décès de Jacques Chirac.

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