L’actrice de Demain nous appartient sortira le 14 mai prochain un livre intitulé Rêves d’enfants aux éditions Michel Lafon.

C’est un témoignage fort dans lequel pourront se reconnaître tous les parents qui ont, un jour, tenté d’adopter un enfant. Ingrid Chauvin s’apprête à publier un livre où l’actrice racontera ce douloureux chemin. L’œuvre, publiée par Michel Lafon et intitulée "Rêves d’enfant", sera disponible à partir du 14 mai prochain. À l’intérieur, l’actrice de Demain nous appartient y racontera les cinq dernières années de sa vie : du début de sa demande d’adoption, en 2015, à l’échec de la procédure.

Après avoir perdu sa première fille, Jade, en 2014, Ingrid Chauvin et son mari Thierry Peythieu s’étaient lancés dans une procédure d’adoption. Mais l’attente avait été longue, très longue. Finalement, l’actrice avait révélé que ses espoirs pouvaient s’envoler. "On est à quatre mois du terme de notre agrément, donc… Il est peut-être temps de commencer un travail de ‘deuil’", avait-elle expliqué à Télé Star en juillet 2019. Vendredi 28 février dernier, elle postait sur Instagram une photo de son fils Tom, né en 2016, en train de donner le biberon à un bébé. "Tant d’amour dans son regard… Si seulement cela avait été possible", regrettait-elle alors, en ajoutant le hashtag "adoption".

Ingrid Chauvin dénonce un système "absurde" et "archaïque"

Ce troisième livre d’Ingrid Chauvin sera aussi l’opportunité pour l’actrice de susciter un débat concernant l’adoption. Forte de son expérience, elle compte bien saisir cette opportunité pour faire évoluer les procédures d’adoption évoquant "l’absurdité" des lois qui existent aujourd’hui et "l’archaïsme d’un système qui privilégie les liens du sang". "Combien de décès et de vies brisées faudra-t-il attendre pour que la protection de l’enfance agisse dans un réel bon sens. Quand arrêterons-nous de privilégier les liens du sang à tout prix !!!! (…) Quand je pense que l’on a osé nous dire que nous aurions beaucoup de mal à adopter parce que nous sommes déjà parents", avait-elle déploré en février dernier, après la mort de la petite Vanille, tuée par sa mère biologique.

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