Invité des Grandes Gueules ce lundi sur RMC, Olivier Véran a joué la carte de la transparence. Le porte-parole du gouvernement a reconnu que la classe politique était toujours plus impopulaire…
Olivier Véran se met à table. Auteur d’un livre évènement, Par-delà les vagues (ed. Robert Laffont), Olivier Véran a décidé de révéler les dessous de la crise sanitaire et de la stratégie qu’il a menée à la tête du ministère de la Santé. Un récit forcément très attendu, et motivé par son envie d’être mieux compris par les Français, comme il l’a expliqué ce lundi dans Les Grandes Gueules. « L’idée, c’est que le lecteur se mette à ma place et se dise : est-ce que j’aurais fait pareil ? Est-ce que je pense différemment ou la même chose ?, a justifié l’ex-locataire de l’avenue de Ségur au micro de RMC. C’est cet exercice de transparence que j’ai voulu faire précisément parce que je suis ministre du renouveau démocratique. »
En première ligne face aux critiques durant la crise du Covid-19, Olivier Véran accepte au passage de faire un triste constat sur la cassure qui existe entre les Français et leurs dirigeants. « Je considère qu’on est un peuple politique et qu’on n’est pas une classe politique corrompue. Or, les Français ne nous aiment pas. Et de moins en moins. Donc il faut qu’on recrée du lien. Il faut donner à voir les coulisses, on n’a pas à avoir honte ni à avoir peur de la manière dont on gère les choses. C’est un peu l’objet de ce livre », a-t-il ajouté sur RMC.
J'ai écrit "Par-delà les vagues" avec la volonté de vous partager les coulisses des décisions que nous avons prises pendant la pandémie.
Pour que vous puissiez comprendre nos choix, en toute transparence. pic.twitter.com/950ypTwUsB
Le mea culpa d’Olivier Véran sur le port du masque
Entre deux confidences personnelles, comme son quasi burn-out, Olivier Véran reconnaît donc quelques couacs dans son livre. Exemple avec ce mea culpa remarqué sur le port du masque, jugé inutile au tout début de la vague épidémique. « La science, parfois elle se plante, a-t-il récemment admis sur France Inter. En suivant des recommandations scientifiques disant de ne pas porter le masque, nous avions tort scientifiquement (…) Je dis pardon parce que nous nous sommes trompés« , avoue-t-il, tout en se défendant d’avoir « masqué sciemment la pénurie en disant que ça ne sert à rien« .
Crédits photos : Capture RMC Story
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