En 2020, Lio se confiait avec honnêteté sur son abstinence sexuelle lors d’une interview accordée à Augustin Trapenard dans l’émission "Boomerang" sur France Inter. Sur le compte Instagram de l’INA, la réalisatrice Ovidie est revenue ces aveux féministes.
Fondé en 1975, l’INA, l’Institut National de l’Audiovisuel est un organisme chargé d’archiver les productions audiovisuelles. Lorsque l’on voit, dans une émission ou dans un documentaire, de très anciennes images, il n’est pas rare de voir le fameux logo de l’institut apposé sur l’écran, preuve que c’est une image d’archive qui a été précieusement conservée par l’organisme afin d’être réutilisée à bon escient.
Sur Instagram, l’INA donne ainsi la parole à plusieurs personnalités pour qu’elle évoque leur « archive préférée », l’occasion de se remémorer un évènement important ou une intervention pertinente parfois oubliée. Il y a quelques heures, c’est l’essayiste et réalisatrice Ovidie qui a fait part de son « archive préférée » qui n’est autre qu’une interview de la chanteuse Lio, dans laquelle elle se confie sur son abstinence sexuelle.
En 2020, en direct dans l’émission « Boomerang » sur France Inter, l’artiste avait en effet déclaré ne plus avoir de rapports sexuels : « Moi, le désir féminin, je ne le connais pas. Je suis en abstinence. Ça fait déjà depuis mes 50 ans que je ne couche plus » avait-elle affirmé avant d’ajouter : « Je ne veux plus, je ne veux pas payer et je ne veux pas avoir un rapport qui est celui d’un intérêt. Je ne veux plus de ce rapport-là avec mon corps aux hommes et on demande toujours une rétribution trop trop forte à la femme ».
« Énormément de gens qui ne baisent pas »
Trois ans après cette révélation, la réalisatrice Ovidie analyse minutieusement les dires de Lio : « Elle a jeté un véritable pavé dans la mare parce qu’elle a révélé finalement le secret le mieux gardé du monde, c’est qu’il y a énormément de gens sur cette planète, qui ne baisent pas et qui font le choix de ne plus baiser. C’est assez intéressant de voir qu’elle était plutôt de ce côté-là du féminisme, d’un féminisme qui parle des sexualités »a-t-elle affirmé. Et d’ajouter : « C’était courageux de sa part parce qu’elle n’a pas eu peur de perdre sa valeur sociale en disant : ‘je me retire du jeu de l’hétérosexualité ».
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ES
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