À l’occasion du portrait d’un humoriste controversé publié dans « Libération », Sandrine Rousseau était interrogée sur ce qu’elle pensait du sujet de l’article. Cash, l’élue écologiste n’est pas passée par quatre chemins pour rhabiller le comique.

Peut-on rire de tout ? Dans ses colonnes, le journal Libération publié le 15 décembre s’intéressait de près à l’humoriste Gaspard Proust, nouvel allié indéfectible de Vincent Bolloré, se demandant si l’humour avait un parti politique. Dans un portrait détaillé sur l’humoriste slovéno-suisse de 47 ans et son arrivée remarquée chez Lagardère News, nos confrères ont multiplié les sources pour tenter de peindre le comique désormais chroniqueur sur Europe 1 le plus précisément possible. Parmi leurs sources, l’élue Sandrine Rousseau, qui n’a pas mâché ses mots à l’encontre de celui qui animait en mars 2022 la soirée du « Grand débat des valeurs » de Valeurs actuelles.

Car si plusieurs politiques semblent « jouer le jeu » face à Gaspard Proust lorsqu’ils sont à l’antenne de son émission Les Signatures d’Europe 1, diffusée du mardi au jeudi, Sandrine Rousseau avoue rire jaune lorsqu’elle s’y trouve confrontée. Pour elle, « il a l’humour d’un petit con d’école de commerce ». Elle précise d’ailleurs sa pensée, qualifiant cet humour de « misogyne avec des relents racistes ». L’élue écologiste, souvent décriée pour son franc-parler et ses prises de position, évoque d’ailleurs l’implication des textes de Gaspard Proust dans le harcèlement en ligne dont elle a été victime : ces derniers ont selon elle « participé » au tollé auquel elle a dû faire face sur les réseaux sociaux.

La stupéfaction de Gabriel Attal

Outre la politicienne de gauche, une autre figure publique était citée dans l’enquête de Libération. Gabriel Attal, aujourd’hui ministre de l’Éducation nationale, racontait en effet à nos confrères ses impressions quant au nouvel auteur des éditions Plon, rencontré au cours d’un dîner mondain. Un face-à-face stupéfiant pour le proche de Brigitte Macron, tant Gaspard Proust ne lui a pas fait l’impression escomptée. « Il me parlait taux d’intérêt et compagnie de manière hypertechnique, j’avais l’impression d’être face à un directeur du trésor« , a expliqué le ministre, à propos de celui qui était banquier d’affaires avant de monter sur les planches.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage

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PHOTOS – Eric Zemmour, Sandrine Rousseau… Les 20 personnalités politiques les plus influentes sur les réseaux sociaux

Candidat préféré de sa famille politique (14% des intentions de vote), Xavier Bertrand en profite pour améliorer sa présence sur les réseaux sociaux. Avec une note de 68/100 selon le classement de Capital.fr publié en octobre 2021, le patron des Hauts-de-France est 20e (+17 depuis août). Ses vidéos sur Twitter, souvent détournées, n’y sont probablement pas pour rien.

En première ligne contre le pass sanitaire, Nicolas Dupont-Aignant a fait chauffer son smartphone ces derniers mois. Ce qui lui permet d’être 19e (+1), avec une note de 68/100.

Chez La France insoumise, on maîtrise parfaitement les codes du militantisme 2.0. La preuve avec cette 18e place d’Adrien Quatennens, qui perd toutefois 6 points depuis août.

Derrière son rival Xavier Bertrand dans les sondages, Valérie Pécresse peut se consoler sur les réseaux sociaux. 17e du classement avec 69/100, elle perd trois places mais voit son audience croître de près de 2%.

Moins exposé que ses concurrents, Eric Ciotti est lui aussi candidat pour incarner la droite en 2022. Raison pour laquelle il a amélioré sa présence 2.0 : le député LR obtient une note de 70/100 et gagne 23 places.

Plus discrète ces derniers mois, Marion Maréchal perd 10 places. Celle qui vient de marier avec l’homme politique italien Vincenzo Sofo décroche la note de 70/100.

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