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Venu des Etats-Unis et repris récemment en France, ce hashtag rassemble tous ceux qui ont été victimes d’abus sexuels durant leur enfance. Des messages glaçants qui permettent de rompre le silence.
« Ca s’est passé de 4 à 8-10 ans, c’était mon propre père et uniquement par sodomie. Il me disait que c’était normal que tout les papas faisaient ça à leurs filles… j’ai 4 ans… j’y crois et me laisse faire, je me disais que c’était normal et qu’un mauvais moment à passer ». #I was. « Je pense qu’il est temps pour moi de ne plus me voiler la face #Iwas 12. J’ai mis énormément de temps à me décider…N’ayez plus peur d’en parler. » Les témoignages sont poignants, effroyables, et se comptent par milliers. « #iwas 8, 16 ans le pire c’est qu’après ça on se sent sale, on se sent seule, on regrette comme si c’était consentant, comme si on l’avait demandé, comme si c’était notre faute. » Victimes de viol, de violences sexuelles, d’agressions sexuelles, les victimes ont choisi de briser le silence sur twitter. Des messages où se mêlent douleur, colère, honte et parfois même culpabilité.
Porter plainte contre les agresseurs
Si ces témoignages bruts aident les victimes à se soulager, le message doit porter au-delà. C’est le souhait de Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat en charge de l’égalité, qui invite les victimes à se faire connaître de la justice et à porter plainte. Dans un message posté sur twitter, elle rappelle aux victimes qu’elles disposent d’un délai de 30 ans pour porter l’affaire en justice.
Je salue le courage de toutes celles & ceux qui dénoncent les violences sexuelles subies plus jeunes avec #iwas
Les victimes de viols ont désormais 30 ans après leur majorité pour porter plainte.
? https://t.co/7LUx3IDHAD les forces de l’ordre vous écoutent 24h/24
Sur le site arretonslesviolences.gouv.fr, les victimes sont invitées à se faire connaître par divers moyens afin d’être écoutées et prises en charge. Même longtemps après les faits, le dépôt de plainte reste possible puisque la prescription varie entre 20 et 30 ans suivant les faits (crime ou délit), si la victime était mineure au moment des faits.
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