Après les décès du roi Goodwill Zwelithini en mars dernier et de l’une de ses épouses nommée souveraine après lui, l’héritage du roi zoulou est au coeur d’une guerre familiale. Ces mardi 11 et mercredi 12 janvier, une bataille de succession a été ouverte pour mettre un terme aux tensions.

Qui aura le dernier mot sur le testament du roi des Zoulous ? En rendant son dernier souffle le 12 mars 2021, à l’âge de 72 ans, Goodwill Zwelithini laissait derrière lui six veuves éplorées et 28 enfants. Très vite, le décès de ce proche de la princesse Charlene de Monanco a entraîné une véritable guerre de succession. Tandis que la première épouse du roi Goodwill Zwelithini souhaite être reconnue comme l’unique femme légitime, les princes et princesses se sont unis pour détrôner leur demi-frère. Pour mettre un terme à ses rivalités familiales, deux procédures judiciaires ont donc été lancées ces mardi et mercredi 11 et 12 janvier 2022, comme le révèlent nos confrères du site internet Histoires Royales. Et dans ce combat judiciaire, la reine Sibongile et certains enfants du roi défunt sont déterminés à mener une lutte sans merci pour remporter l’héritage financier et dynastique.

Bien que la polygamie soit acceptée dans le pays, comme le souligne le site d’actualité royale, la première femme Zoulou souhaite être reconnue comme seule héritière légitime de son défunt mari. « La reine Sibongile Dlamini-Zulu et ses filles, les princesses Ntandoyenkosi et Ntombizosuthu Zulu-Duma, s’adressent à présent à la Haute Cour de justice de Pietermaritzburg pour faire reconnaître leurs droits« , détaillent les spécialistes du gotha. Cette stratégie lui permettrait alors « d’hériter de l’immense fortune de son défunt mari« . Cependant, la reine n’est pas la seule à vouloir faire valoir ses droits.

Héritage du roi des Zoulous : un testament contesté

Après le décès mystérieux de la troisième épouse de Goodwill Zwelithini, désignée régente dans le testament du roi, son fils Misuzulu arrivait à la tête du pays. « Depuis le mois d’avril, le roi Misuzulu agit en tant que roi des Zoulous, reconnu par le président sud-africain », rappellent les journalistes d’Histoires Royales. Si l’actuel roi se sent intouchable, les signatures « douteuses » laissées en bas du testament pourraient le faire tomber de son piédestal. « Les plaignantes ont fait appel à un expert en graphologie qui a conclu à de fausses signatures », peut-on découvrir au fil de l’article.

Si cela est bel et bien le cas, le roi Misuzulu serait immédiatement destitué. « Les détracteurs du roi Misuzulu voudraient que le prince Simakade Zulu monte sur le trône en tant que fils aîné du défunt roi », détaillent nos confrères d’Histoires Royales. À l’approche du délibéré de ces deux procédures, les tensions sont bien loin de s’apaiser au sein de cette famille nombreuse.

Crédits photos : EXPRESS SYNDICATION / BESTIMAGE

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