Le prince Harry a fait, ce jeudi, sa première apparition depuis l’annonce fracassante de son retrait des affaires royales, avec son épouse Meghan. Et sa dernière aussi ?
Serait-ce le chant du cygne qui a résonné, cet après midi à Buckingham ? Une semaine après l’annonce surprise de son retrait des affaires de la Couronne, Harry a honoré jeudi son premier rendez-vous officiel depuis le coup d’éclat. Et peut-être le dernier de sa carrière de « royal » à plein temps, avant son départ au Canada. La presse britannique qui s’interroge, entend, elle, un indice dans l’accompagnement musical de sa vidéo Instagram de l’événement. Une chanson des Stone Roses aux paroles sans équivoque : « I’d like to leave the country… » / « J’aimerai quitter le pays… »
Le prince a animé le tirage au sort de la Coupe du monde de rugby à XIII, lors d’une cérémonie au palais de Sa Majesté prévue de longue date, bien avant son annonce fracassante. Détendu, drôle, charmant, Harry a amusé la galerie comme à son habitude, comme si de rien n’était. Il a d’abord plaisanté avec des enfants, invités à jouer au rugby dans les jardins de Buckingham pour l’occasion : « Faites attention à la pelouse, d’accord ? Sinon j’aurai des ennuis ! » Puis il a tiré les noms des pays participants à la compétition dans une grande vasque, en faisant semblant de touiller : « Ce n’est pas une émission de cuisine ? »
« Comment vont les discussions sur votre futur ? », a bien tenté un reporter. Harry a souri, mais passé son chemin. Non loin, dans les étages de Buckingham, mais également de St James’s, Clarence House et Kensington, les conseillers de l’administration royale sont affairés depuis plusieurs jours, et pour quelques nuits encore, probablement. Les réunions s’enchaînent pour organiser le départ de Meghan et Harry.
Qui va payer ?
Lundi, le prince a rencontré sa grand-même la reine pour un tête à tête, afin de lui expliquer son point de vue. Elizabeth et Harry ont ensuite été rejoints par Charles et William pour le fameux « sommet de Sandringham ». Le cadet du prince héritier a réitéré sa volonté d’abdiquer de ses responsabilités royales, de prendre son indépendance financière, et de quitter le royaume pour s’installer avec son épouse Meghan et leur fils Archie au Canada. Devant le fait accompli, Elizabeth, reine et grand-mère, a annoncé soutenir le souhait de son petit-fils.
Reste toutefois des questions cruciales, sur lesquelles sont actuellement penchés les assistants d’Elizabeth, Charles, William et Harry. La première préoccupation est évidente : l’argent. Qui va payer pour la protection policière du petit-fils de la cheffe de l’Etat britannique, le fils et le frère des deux princes qui doivent succéder à Sa Majesté ? Comment le couple va-t-il gagner sa vie, sans générer de conflit d’intérêt, sans même embarrasser la Couronne ?
Harry dépend depuis sa naissance de la fortune de son père. Charles tire ses revenus de ceux du duché de Cornouailles, un portfolio de propriétés concédé au prince héritier, à la fois privé et public… Furieux et déçus après l’esclandre du jeune prince et de son épouse, les contribuables britanniques auront du mal à avaler ça. Et ceux d’outre-Atlantique, pas moins. Selon un sondage publié par la presse canadienne, 73 % sont opposés à ce que leur pays ne dépense qu’un seul centime pour Meghan et Harry.
Celui qui est encore prince du Royaume-Uni et duc de Sussex a bien raison de la jouer « business as usual » devant les objectifs, comme cet après-midi. Son grand départ n’est pas encore acquis.
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