Trente cinq ans après le meurtre de Grégory Villemin, des internautes ont créé des groupes Facebook pour tenter de résoudre cette affaire, qui n’a jamais été élucidée. Et certains sont persuadés d’avoir trouvé le coupable.
Netflix a frappé fort. Depuis le 20 novembre, la plateforme de streaming a proposé à ses abonnés de visionner un documentaire sur la terrible affaire qui a marqué les Vosges dans les années 80. Celle de la mort de Grégory, 4 ans, qui a été retrouvé noyé dans la Vologne en 1984. Trente-cinq ans après les faits, cette sordide affaire qui a été parsemée de nombreux autres drames, n’a jamais été élucidée. Jean-Marie et Christine Villemin,les parents du petit Grégory, ne se sont jamais remis ce drame.
Contactée par nos confrères de Télé Star, la journaliste Isabelle Baechler, qui a couvert l’affaire à l’époque en tant que journaliste pour Antenne 2, a révélé qu’elle était toujours en contact avec le couple et a donné de leurs nouvelles.« Leur douleur n’est pas éteinte, même s’ils ont, pour leurs enfants, une vie à l’apparente normalité », a-t-elle confié. Et de poursuivre : » Jean-Marie suit le dossier jour après jour, obtenir justice est son obsession. Tous deux ont d’ailleurs vu le documentaire avec beaucoup d’émotion. »
La cible des internautes
A l’époque, Christine Villemin avait été suspectée d’être impliquée dans l’affaire par le juge Lambert. En 1993, elle avait finalement été blanchi de tous soupçons par la justice. Mais pour certains, elle reste l’une des principales suspectes. Depuis la diffusion du documentaire, les groupes Facebook se multiplient sur la toile selon nos confrères du Monde.
Les internautes passionnés par l’affaire se regroupent désormais en ligne, dans ces groupes de discussion. Et Christine Villemin est largement pointée du doigt. Pour certains, « le spectre de la mère infanticide » plane toujours sur ce drame. On retrouve même des groupes consacrés seulement à la mère du petit Grégory qui est décrite comme « une femme diabolique » qui aurait « tout fait de A à Z ». A travers des schémas, ils expliquent que « résoudre l’affaire Grégory est d’une facilité enfantine ».
Crédits photos : Bestimage
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