À l’occasion de l’inauguration d’une maison au nom de Grégory Lemarchal, le 16 juin 2022, Pierre Lemarchal a fait de rares confidences sur son fils, révélant les derniers mots qu’a prononcé le jeune chanteur à la voix d’or avant de mourir.

  • Gregory Lemarchal

Il y a 15 ans , Grégory Lemarchal, rendu célèbre par sa victoire lors de la Star Academy 4, est décédé après un long combat contre la mucoviscidose. La perte du jeune chanteur à la voix d’or à seulement 23 ans avait ému la France entière. 15 ans après sa disparition, La Maison Grégory Lemarchal a ouvert ses portes à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). À cette occasion, Pierre Lemarchal, le père de Grégory, a fait de rares confidences sur la mort de son fils. « L’un de ses derniers mots, c’était à une amie à son chevet, on était là et il a dit : ‘Surtout, dites-leur de ne jamais baisser les bras’. Il pensait toujours aux autres, c’était le message qu’il voulait faire passer à tous ceux qui souffrent de cette maladie, ne vous interdisez rien, tant que c’est possible. » Des mots lourds de sens qui ont sûrement encouragé le développement de l’association et la construction de la Maison Grégory Lemarchal.

La famille du chanteur continue le combat

Depuis son décès, sa famille continue son combat contre la mucoviscidose. L’association Grégory Lemarchal financent des programmes de recherche et aide les patients atteints par la maladie. Aujourd’hui, c’est une nouvelle étape qui est franchie avec l’inauguration de la Maison. Dans Le Parisien, Pierre Lemarchal avait donné quelques explications à ce sujet : « On est parti d’un constat. Dans les hôpitaux, on soigne, très bien même ! Mais il manque quelque chose : l’aspect humain. Lorsqu’on a des poumons tout neufs ou que l’on suit un nouveau traitement, sa vie change. Maintenant que je peux respirer, qu’est-ce que je fais ? Comment reprendre confiance en soi, se lancer dans un métier ? Il faut lever des freins, des doutes, des souffrances. »

Il est ensuite revenu sur l’objectif de ce projet : « Dans cette maison innovante, et durant une semaine, on fabrique avec les patients leur projet de vie, entourés, entre autres, d’une assistance sociale, d’un thérapeute, un chef de projet. Puis on les suit à distance, durant deux, six mois, un an avec des intervenants, des coachs sportifs, de vie qui peuvent aussi leur rendre visite. On ne veut laisser personne au bord de la route« , avait-t-il expliqué.

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