• Gims « regrette » la vidéo où il demande qu’on arrête de lui souhaiter la bonne année pour des questions religieuses, a-t-il confié dans les colonnes du Journal du dimanche ce dimanche.
  • Le chanteur réfute être l’un des soutiens de Valérie Pécresse.
  • « Je referai une demande de nationalité », a déclaré Gims, dont l’un des « plus grands regrets » est de ne pas être français.

Trois semaines après la polémique, Gims revient sur la vidéo où il demande qu’on arrête de lui souhaiter la bonne année pour des questions religieuses. « Cette vidéo, je la regrette totalement », confie-t-il dans les colonnes du JDD ce dimanche. « C’était un ovni, je ne communique pas comme ça habituellement. Je ne voulais pas blesser des gens. La foi, ça relève de l’intime. Il ne faut pas que les réseaux sociaux soient un tremplin pour parler de ça. Ça ne change en aucun cas mes relations avec mon public, animiste, ­bouddhiste, catholique, musulman… », déclare le chanteur.

« Cette vidéo a été faite avec spontanéité, tard le soir. Je suis vraiment désolé », ajoute-t-il encore. Il rejette sa faute sur la fatigue : « J’étais fatigué, je venais de regarder plein de snaps pour le Nouvel An. J’étais en train de faire le con. » Le chanteur a eu « peur » d’être récupéré à l’approche de l’élection présidentielle : « Quand j’ai vu ma tête partout, sur toutes les chaînes, oui, ça m’a fait peur. Je n’arrivais pas à dormir. »

« Je ne soutiens pas Valérie Pécresse »

Ces propos dans la vidéo publiée sur Instagram avaient fait réagir plusieurs personnalités politiques dont Éric Zemmour et Valérie Pécresse, dont il réfute être un soutien. « Je ne soutiens pas Valérie Pécresse. […] Je soutiens sa démarche, en tant que présidente de la région Île-de-France, pour les jeunes talents. […] Les gens pensent que j’appelle au vote, alors que je n’ai pas la nationalité française. Moi-même je ne peux pas voter ! », a appelé celui qui compte redemander la nationalité française, qui lui a été refusée, a-t-il annoncé.

« Je referai une demande de nationalité. Je suis quelqu’un de très patient, pas du genre à baisser les bras », a-t-il déclaré à l’hebdomadaire. L’auteur-compositeur-interprète, né Gandhi Djuna à Kinshasa en 1986, est arrivé en France à l’âge de deux ans, de parents qui fuyaient à l’époque le Zaïre du président Mobutu Sese Seko.

« Il me manque “le papier officiel”. Mais ça, ça ne dépend pas que de moi. Apparemment le refus est lié à un délit que j’aurais commis quand j’étais mineur. Mais mon casier est vierge », détaille le rappeur. Le quotidien Le Parisien, qui publie une enquête sur Gims, présente cependant une autre version. Sa première demande de naturalisation est déposée en 2013, mais « la procédure s’enlise » .

« Je me présente comme un artiste français. Pas congolais »

Selon « un ancien ministre de l’Intérieur » interrogé par le journal, le refus finalement essuyé en 2017 est dû à « des défauts de paiement d’amendes pour des délits routiers et son incapacité à établir en France le centre de ses intérêts matériels ». Le chanteur résidant une bonne partie de l’année à Marrakech au Maroc.

Gims aurait relancé sa demande en 2018, évoquant le sujet auprès de l’épouse du président Brigitte Macron, sans plus de succès, d’après Le Parisien. Ne pas être Français, « c’est l’un de mes plus grands regrets. Tous mes souvenirs sont en France. […] Quand je voyage au Qatar, aux Etats-Unis… je me présente comme un artiste français. Pas congolais », conclut-il dans les colonnes du JDD.

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