Dans une interview accordée au Journal du dimanche, le 23 janvier 2022, Gims présente ses excuses après sa vidéo polémique postée sur Instagram, au sujet des personnes qui lui souhaitent la « bonne année ».

  • Maître Gims

Sa vidéo a provoqué un tollé. Au lendemain des fêtes de fin d’année, samedi 1er janvier 2022, Gims a poussé un coup de gueule inattendu dans une vidéo postée en story Instagram, comme le rapportait Le Figaro. « S’il vous plaît avec les ‘bonne année’, ‘Nouvel An’, laissez-moi, vous savez bien que je n’ai jamais répondu à ça, et vous continuez à m’en envoyer jusqu’en janvier, février », déclarait le mari de DemDem Djuna, avant de lâcher : « En plus, les muslims, on a la même conviction, arrêtez avec cela. Ce sont des muslims qui m’envoient ça, la plupart du temps. Les frères, ne faites pas ça. » Des déclarations qui ont fait réagir sur les réseaux sociaux ainsi que dans les médias – Valérie Pécresse a notamment révélé sur le plateau de C à Vous, mardi 4 janvier 2022 sur France 5, qu’elle avait contacté le chanteur pour lui faire part de sa déception. « Il s’est fait démonter par son entourage », glisse même l’une de ses amies dans les colonnes du Parisien, en kiosque dimanche 23 janvier 2022.

« Je suis vraiment désolé »

Trois semaines après le début de la polémique, Gims fait son mea culpa. Dans une interview accordée au Journal du dimanche, le 23 janvier 2022, l’interprète de Bella revient sur ses propos. « Cette vidéo, je la regrette totalement », confie-t-il, avant de poursuivre : « C’était un ovni, je ne communique pas comme ça habituellement. Je ne voulais pas blesser des gens. La foi, ça relève de l’intime. Il ne faut pas que les réseaux sociaux soient un tremplin pour parler de ça. Ça ne change en aucun cas mes relations avec mon public, animiste, ­bouddhiste, catholique, musulman… Cette vidéo a été faite avec spontanéité, tard le soir. Je suis vraiment désolé. »

Dans ce même entretien, Gims, qui s’est converti à l’islam en 2004, évoque sa culture catholique : « Ma mère est toujours chrétienne, comme mon père, mes frères… Il faudrait mettre un cameraman avec moi pendant quarante-­huit heures pour voir comment je fonctionne, le nombre de gens de tous horizons que je côtoie », explique-t-il. Et d’ajouter : « Là j’étais fatigué, je venais de regarder plein de snaps pour le Nouvel An. J’étais en train de faire le con. »

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