Née d’un père palestinien et d’une mère néerlandaise, le mannequin américain, en couple avec le chanteur Zayn Malik, s’est confiée sur ses origines et sur le métissage de leur bébé, Khai.

À 26 ans, Gigi Hadid est un top model accompli et l’heureuse mère de la petite Khai, née le 24 septembre 2020. Depuis, elle et son compagnon Zayn Malik partagent régulièrement des photos de leur nourrisson et semblent filer le parfait amour. Mais avec la naissance de ce premier enfant, le jeune couple se retrouve face à de nouvelles interrogations, notamment sur ses origines respectives et sur le métissage de sa petite fille. «Nous y pensons et en parlons beaucoup en tant que partenaires. C’est quelque chose qui est vraiment important pour nous, mais aussi quelque chose que nous avons d’abord vécu nous-mêmes», explique la jeune mère dans un entretien au site i-D.

« Je suis un pont »

Née aux États-Unis, d’un père palestinien et d’une mère néerlandaise, Gigi Hadid a grandi en Amérique. De son côté, le Britannique Zayn Malik est d’origine pakistanaise par son père et anglo-irlandaise par sa mère. «Nous sommes la première génération issue d’origines mélangées, et avec ça on est aussi la première génération à se dire : « Oh mince, je suis le pont ! ». Ce n’est pas quelque chose que mes parents ont vécu ou qu’ils peuvent m’aider à traverser. C’est une chose à laquelle j’ai pensé toute ma vie», révèle le mannequin. Devenue elle-même mère, Gigi Hadid pense que «Khai va grandir en sentant qu’elle peut, si elle le veut, être un pont entre ses différentes origines». Zayn et Gigi ont d’ailleurs choisi un prénom arabe pour leur fille, qui signifie «couronnée».

« Les valeurs de mes ancêtres »

«Dans certaines situations, j’ai l’impression – ou on me fait sentir – que je suis trop blanche pour défendre la partie arabe de mon héritage. Vous passez votre vie en essayant de comprendre où vous vous situez sur le plan « racial ». Est-ce que ce que je suis, ou ce que je possède, est suffisant pour faire ce que je pense être juste ? Mais est-ce que ça n’est pas aussi profiter du privilège de cette partie blanche que j’ai en moi ? Suis-je autorisée à m’exprimer pour ce côté de moi, ou est-ce que je parle de quelque chose que je ne connais pas assez ?», s’interroge Gigi Hadid. Un sentiment confus que l’ex-Ange de Victoria’s Secret avait déjà abordé en 2018, dans les colonnes du Arab News. «Quand j’ai fait la couverture du Vogue Arabia, je n’étais pas « assez arabe » pour représenter ce type de filles, même si je suis à moitié palestinienne», expliquait-elle. «Je suis autant palestinienne qu’hollandaise. Même si je suis blonde, je porte toujours les valeurs de mes ancêtres que j’apprécie et que je respecte.»

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Soutien aux Palestiniens

Plus récemment, Gigi Hadid a fait l’objet de nombreuses critiques à la suite d’une publication sur le conflit entre Israël et les organisations palestiniennes. «On ne peut pas militer contre le racisme, les droits des LGBT et des femmes, condamner les régimes corrompus et violents, et d’autres injustices et choisir d’ignorer la répression à l’encontre des Palestiniens», a-t-elle écrit le 12 mai sur son compte Instagram. Exprimant rarement sur ses convictions personnelles, Gigi Hadid a reçu l’adhésion de plus de 3 millions d’internautes… Mais aussi de nombreux commentaires lui reprochant de ne pas connaître la situation et d’être antisémite. Des accusations contre lesquelles la jeune femme s’est aussitôt défendue. Affichant la même position, sa sœur, Bella, s’était vue elle, aussitôt recadrée par Israël.

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