Le doyen de “Scènes de ménages”, qui n’a pas l’habitude de mâcher ses mots, balance à tout va !
“Gentil avec les grands, pourri avec les petits !”
Il n’a pas sa langue dans sa poche… Et c’est aussi pour ça qu’on l’aime ! Depuis le temps qu’il apparaît sur nos écrans et s’exprime dans la presse, Gérard Hernandez, alias Raymond de la série de M6 Scènes de ménages, a toujours joué la carte de la sincérité et du franc-parler. Avec un sens de l’humour souvent très aiguisé, le comédien, qui a soufflé ses 90 bougies le 20 janvier, vient même de livrer un témoignage plein de rancœur à l’égard d’un autre acteur dans le dernier numéro de Schnock, « la revue des vieux de 27 à 87 ans » publiée aux éditions La Tengo : « Daniel Prévost est un con, un méchant, a confié le sociétaire des Grosses Têtes. Gentil avec les grands, pourri avec les petits. »
©ABACA
“J’ai failli lui casser la gueule”
Pourquoi le ronchon préféré des téléspectateurs nourrit-il une telle haine à l’égard de cet artiste de 83 ans qui, lui aussi, peut se targuer d’une impressionnante carrière ? Serait-ce de la jalousie mal placée à l’encontre de son “jeune” collègue ? Eh bien, si le nonagénaire est aussi remonté contre son confrère, c’est tout simplement parce que l’ancien compère de Jacques Martin lui a souffl é le rôle haut en couleur du contrôleur fiscal Lucien Cheval dans Le Dîner de cons ! Une rancune plutôt tenace quand on sait que le fi lm de Francis Veber est sorti en 1998 !
Mais si Gérard Hernandez en veut à l’humoriste – ce dernier n’aurait, entre autres, jamais daigné le contacter pour savoir comment il prenait la chose ! –, l’auteur de De scènes de vie à scènes de ménages (éd. Le Cherche midi) est aussi en guerre contre le réalisateur de ce long-métrage devenu culte : « J’ai failli lui casser la gueule, a déclaré le comédien. Ça ne se fait pas. » Et ce pro du doublage d’ajouter : « En plus, je l’ai appris par la presse, mon agent ne m’avait pas prévenu, ni défendu. C’est pour ça que je suis parti d’Artmédia. » Un accident de parcours dont ce cher Raymond ne se remettra manifestement jamais…
Clara MARGAUX
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