Alors que le nombre de contaminations au Covid-19 et que le nombre de patients hospitalisés sont en baisse, Gérald Kierzek a rappelé à Emmanuel Macron sur Twitter ce lundi 2 mai 2022 qu’il était temps de réintégrer le personnel soignant non-vacciné dans les hôpitaux.
Nouveau coup de gueule de Gérald Kierzek sur Twitter ce lundi 2 mai 2022. Après avoir dénoncé la « flagrante et délétère dégringolade du pouvoir médical » le 27 avril dernier, le médecin consultant de LCI a interpellé Emmanuel Macron sur le retour des soignants non-vaccinés dans les hôpitaux. L’ancien chef du service médical d’urgence et de réanimation à l’Hôtel-Dieu a d’abord tweeté un article du Figaro selon lequel la décrue du nombre de personnes infectées par la Covid-19, ainsi que celle du nombre de patients hospitalisés, se poursuit.
Un internaute a alors demandé au directeur médical de Doctissimo quand est-ce que les soignants seront réintégrés. « Leur réintégration relève d’une triple nécessité : 1/médicale (la suspension n’a aucun sens, le vaccin n’empêche pas la transmission virale) 2/ confraternelle (par respect et dignité des collègues suspendus) 3/ ressources humaines (manque de soignants) », a répondu Gérald Kierzek, en taguant Emmanuel Macron avec un point d’interrogation dans son post afin d’interpeller le président fraîchement réélu.
Leur réintégration relève d'une triple nécessité: 1/ médicale (suspension n’a aucun sens, le vaccin n’empêche pas la transmission virale) 2/ confraternelle (par respect et dignité des collègues suspendus) 3/ ressources humaines (manque de soignants). @EmmanuelMacron?
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« RIEN ne se fera sans les soignants, aux manettes » : Gérald Kierzek remonté contre le gouvernement
N’hésitant pas à partager ses opinions et ses prises de position sur Twitter, Gérald Kierzek avait rappelé que la seule solution pour améliorer le système médical français est de mobiliser tout le corps médical du pays. « RIEN ne se fera sans les soignants, aux manettes, aux soins et AVEC l’administration, la communication, etc… en support », avait-il déclaré avant de pointer du doigt « la dérive à laquelle nous assistons depuis 20 ans ».
Le 4 avril dernier encore, le chroniqueur et animateur s’insurgeait contre les stratégies mises en place par le gouvernement sur le réseau social, s’exaspérant de l’utilisation du mot « vague » pour évoquer les remontées de l’épidémie. « Soyons factuels, arrêtons avec les ‘vagues’, de compter les cas, et surtout de paniquer. Vivons « avec » le virus, pas « contre. » »
Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE
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