Gaspard Gantzer est l’invité de Jacques Sanchez dans « Face aux médias » sur Non Stop People ce mercredi 12 février. Le candidat à la mairie de Paris, crédité de 2% des voix, a expliqué pourquoi il n’a « rien à perdre ».

Le 12 mars 2019, Gaspard Gantzer créait la surprise en annonçant sa candidature à la mairie de Paris. L’ancien conseiller presse et communication de François Hollande se présente « comme le candidat des classes moyennes et même de toutes les familles parisiennes ». Pourtant, celui-ci peine à convaincre. Pire, à six semaines du premier tour des élections municipales, Gaspard Gantzer reste cantonné à 2% dans les sondages loin derrière Anne Hidalgo, Rachida Dati, Benjamin Griveaux et même Cédric Villani. Invité de « Face aux médias » sur Non Stop People, le quadragénaire explique pourquoi il a souhaité se lancer en politique dans la capitale. « J’ai toujours été passionné par la politique et la politique à Paris parce que je suis né dans cette ville, j’y ai grandi, j’y élève mes enfants », indique celui qui fut un temps investi comme candidat LaREM aux élections législatives de 2017 dans la 2e circonscription d’Ille-et-Vilaine. « Je le fais pour une bonne raison : je le fais pour l’avenir de cette ville que j’aime tant et qui ne va pas très bien », ajoute-t-il.

Alors qu’il a très peu de chances de l’emporter, comment se sent Gaspard Gantzer ? « Je me sens bien, j’ai toujours su que j’allais jouer le rôle de l’outsider, quelque part je n’ai aucune pression. La seule pression, c’est d’être à la hauteur des rencontres que je fais avec les Parisiens et de trouver des solutions à leurs problèmes », répond l’ancien conseiller de François Hollande. « Personne n’imagine que je vais gagner. […] Si je fais 5 ou 10%, je considérerais que c’est incroyable », indique-t-il. Son objectif ? « Être candidat jusqu’au bout au premier tour » même s’il se « rend compte qu’il faudra construire des majorités ». À ce sujet, Gaspard Gantzer est très clair, pas question de faire alliance avec n’importe qui. « Je vois assez bien avec qui je ne pourrais jamais m’allier : Rachida Dati d’un côté et Anne Hidalgo de l’autre, car je considère que ce n’est pas une bonne maire de Paris. Elle n’a pas été à la hauteur sur ce qui est l’essentiel », conclut-il.

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