Invité au micro de RTL ce vendredi 10 décembre, Gabriel Attal s’est confié sur la situation du Parti socialiste, à quelques mois de l’élection présidentielle. Cela « m’attriste beaucoup », a avoué le porte-parole du gouvernement.

Ce vendredi 10 décembre, Gabriel Attal était invité dans les studios de RTL Matin. Questionné sur son ancienne famille politique, le Parti socialiste, le porte-parole du gouvernement a été très clair : « La situation du Parti socialiste m’attriste beaucoup, je le dis« , a-t-il confié, encore une fois sans mâcher ses mots, avant d’ajouter : « Ce n’est pas parce que j’ai quitté ce parti que je vais me réjouir de ses difficultés, au contraire. » Aux yeux de celui qui est maintenant une figure de La République En Marche aux côtés d’Emmanuel Macron, cette conjoncture du PS est loin d’être idéale pour son propre parti : « Je suis démocrate et je veux qu’on ait des formations politiques crédibles, qui soient capables de proposer un contre-projet et de débattre.« 

« En même temps, quand vous avez un Parti socialiste qui vous explique qu’il est prêt à se mettre dans la roue de Jean-Luc Mélenchon, je me mets à la place d’un électeur socialiste et il y a de quoi s’arracher les cheveux. Qu’est-ce qu’il y a de commun historiquement entre le Parti socialiste et Jean-Luc Mélenchon ?« , s’est agacé à l’antenne l’homme politique qui se veut rassurant pour Noël, avant de réitérer : « Encore une fois, la situation du Parti socialiste me désole.« 

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Anne Hidalgo et le Parti socialiste au plus bas dans les sondages

À quelques mois de l’élection présidentielle, la candidate socialiste, Anne Hidalgo, désignée le 14 octobre 2021 pour représenter le PS à l’issue d’un vote militant, se place mal dans les sondages de la course à l’Élysée. Selon le plus récent, réalisé par Ipsos et publié par Le Parisien et France info ce jeudi 9 décembre, Anne Hidalgo se placerait, avec seulement 5% des intentions de vote au premier tour, derrière Emmanuel Macron (25%), Valérie Pécresse et Marine Le Pen, à égalité (16%), Éric Zemmour (14%), mais également après ses deux principaux concurrents de gauche, Jean-Luc Mélenchon (8%) et Yannick Jadot (7%).

Invitée du JT de TF1 mardi 7 décembre, la candidate socialiste a proposé d’organiser une primaire pour désigner un candidat unique représentant la gauche parmi Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, Philippe Poutou, Nathalie Artaud, Arnaud Montebourg, Yannick Jadot et elle-même. « Cette gauche fracturée, qui désespère beaucoup de nos concitoyens, doit se retrouver, se rassembler pour gouverner« , a insisté la candidate, qui souhaite « une primaire arbitrée par nos concitoyens« . Mais, à peine sa déclaration achevée, Insoumis, communistes et écologistes ont opposé un refus net.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage

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