Encore tout vibrant des amours rocambolesques de « Guys and Dolls », sorte de « Romeo et Juliette » à la sauce petits truands new-yorkais qui y fut joué jusqu’en juin dernier, le théâtre Marigny accueille un autre chef-d’oeuvre de l’âge d’or du musical à Broadway : « Funny Girl ». De nombreuses personnalités ont réservé un très bel accueil au show qui révélé une certaine Barbra Streisand…
Broadway-sur-Seine, ça continue : sur sa lancée après avoir proposé ces dernières années les sommets du genre Un Américain à Paris, West Side Story et Singing in the Rain, Jean-Luc Choplin fait débarquer en France la Funny Girl qui enchanta les planches new-yorkaises dans les années 1950… et qui n’a pas pris une ride.
Quelques semaines à peine après la fin du triomphe au théâtre Marigny de Guys and Dolls, autre musical emblématique de cette période bénie, le maître des lieux y convoque la « drôle de dame » dont la « naissance » à Broadway, en 1964, valut à la jeune Barbra Streisand un Tony Award spécial (Star de la décennie) ainsi qu’un Oscar pour l’adaptation sur grand écran quelques années plus tard. À Marigny, qui a retrouvé l’an dernier toutes ses lettres de noblesse après un important chantier de rénovation et de transformation, c’est désormais la talentueuse et pétillante Christina Bianco qui porte l’histoire romancée et romanesque de la comédienne Fanny Brice (1891-1951), pour soixante représentations jusqu’au 5 janvier 2020.
De nombreuses personnalités sont venues apprécier sa performance et acclamer toute la distribution à l’occasion, le 13 novembre 2019, de la grande première : en présence de l’homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière, président du groupe Fimalac qui exploite la salle parisienne, de sa compagne Véronique Morali, présidente de Fimalac Développement et du directoire de Webedia, et sa fille Éléonore de Lacharrière, déléguée générale de la Fondation Culture & Diversité, la comédienne Marie-Anne Chazel, le cinéaste Régis Wargnier, l’ancien ministre Gérard Longuet et son épouse Brigitte, l’académicien Marc Lambron, l’auteure Christine Orban et son mari l’éditeur Olivier Orban, Pierre Dhostel et sa fille Caroline ou encore le metteur en scène Jean-Michel Ribes et le producteur Jean-Claude Camus étaient rassemblés pour l’événement, auquel prenaient part également Amanda Lear, Yamina Benguigui ainsi que les animateurs Virginie Guilhaume et Bernard Montiel.
Pas question pour eux de manquer les grands débuts en France de cette Funny Girl au parcours plus que jamais d’actualité, comme le souligne Jean-Luc Choplin : « L’histoire [celle de Fanny Brice, star de cabaret des Années folles qui se remémore sa difficile ascension des sommets, d’adolescente ingrate à vedette de la troupe des Ziedfeld Follies de New York, NDLR] reste très actuelle, avec du sens : notre ‘fille marrante’ est avant tout une femme indépendante qui s’affirme, bien décidée à poursuivre sa carrière parallèlement à sa vie privée« , observe-t-il, savourant tout particulièrement dans cette pièce musicale la « science du script qui relance constamment l’histoire« . Quant à l’interprète principale, elle fait honneur au rythme impulsé par la mise en scène de Stephen Mear : « La condition sine qua non était de trouver la parfaite interprète, capable de succéder à Barbra Streisand sans l’imiter. Christina Bianco relève le défi au-delà de mes espérances« , loue Choplin, comme en écho à la bouillante ovation que la sémillante comédienne, entourée de 22 chanteurs et danseurs, s’est attirée ce soir-là.
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