Au cours d’une interview parue ce jeudi 13 juillet chez nos confrères de La Tribune, l’ancien chef de l’État, François Hollande, s’est laissé aller à quelques confidences sur son ressenti face aux sondages positifs dont il bénéficie, lui qui était plutôt impopulaire lorsqu’il exerçait le pouvoir.

Faut-il compter sur François Hollande pour l’avenir ? L’ancien occupant de l’Élysée, en poste de 2012 à 2017, s’est exprimé ce jeudi 13 juillet dans les colonnes de La Tribune auprès du journaliste Bruno Jeudy. Dans un échange majoritairement politique, où l’ancien président donne son avis sur les méthodes et les décisions d’Emmanuel Macron, le compagnon de la comédienne Julie Gayet a également été interrogé sur sa cote de popularité grimpant en flèche… depuis qu’il a quitté le pouvoir. Pourtant très impopulaire alors qu’il était à l’Élysée, François Hollande jouit d’un socle de partisans prêts à le soutenir dans ses décisions.

Néanmoins, pas question pour François Hollande, qui a récemment déménagé, de se laisser emporter par cette euphorie, préférant rester terre à terre : « Je n’ai pas toujours eu cette faveur, a-t-il d’abord reconnu, en parlant de l’opinion positive dont il profite dans les sondages. Je ne la néglige pas mais je reste lucide. J’en connais les raisons. La première est traditionnelle. ‘La République était belle sous l’Empire’, autrement dit les Français ont toujours un peu de nostalgie envers ce qui a été. Cette reconnaissance vaut pour tous les présidents dès lors qu’ils ne le sont plus !«  a-t-il expliqué.

L’homme politique qui entretient une relation complexe avec sa fille a également détaillé que cette percée est due selon lui à une relecture de ses décisions en tant que président et en l’absence d’une figure potentiellement présidentiable de la gauche modérée et socialiste, les gens se tournent vers le dernier point de repère qu’ils connaissent. Mais François Hollande l’assure, son but actuel avec ses confrères politiques est de « les aider à accomplir leur chemin ». Une affirmation qui ne contredit pas, cela dit, une possible nouvelle ambition présidentielle…

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François Hollande : ce qu’il prévoit pour l’avenir

Au cours du même entretien, l’ancien chef d’État s’est laissé aller à quelques remarques à l’encontre de son successeur. À propos de sa relation actuelle avec son ancien ministre de l’Économie, François Hollande l’a simplement qualifié d’un lapidaire « minimale ». Le journaliste Bruno Jeudy lui a alors fait remarquer qu’Emmanuel Macron semblait préférer déjeuner avec l’autre ancien président de la République, Nicolas Sarkozy plutôt qu’avec lui, ce à quoi François Hollande a répondu : « J’ai remarqué. Il doit y avoir un message politique ».

Quant à son avenir en politique française, François Hollande s’est montré cryptique dans ses réponses. Interrogé sur où il aimerait être en 2027, l’ancien président de la République a répondu « Chez moi en Corrèze à attendre les résultats de l’élection présidentielle comme je l’ai fait en 2012 ». Une déclaration qui entre en résonance avec une autre de ses réponses où le président confessait que « ne pas [s’]être représenté » en 2017 était l’un de ses grands regrets. Match retour en 2027 ?

Crédits photos : Christophe Clovis / Bestimage

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Ségolène Royal et François Hollande ont formé un couple emblématique de la politique française pendant près de 30 ans. De leur histoire, qui a commencé sur les bancs de l’ENA, sont nés leurs quatre enfants Thomas (1984), Clémence (1986), Julien (1987) et Flora (1992). Jamais marié, ils annoncent leur rupture en 2007 sans en dévoiler les causes.

Dans le livre intitulé Ségolène Royal :Les coulisses d’une défaite, écrit par deux journalistes de l’AFP et paru en juin 2007, la mère de famille raconte : « J’ai demandé à François Hollande de quitter le domicile, de vivre son histoire sentimentale de son côté, désormais étalée dans les livres et dans les journaux, et je lui ai souhaité d’être heureux. On est en bons termes, on se parle, il y a du respect mutuel ».

Fille cadette de Ségolène Royal et de François Hollande, Flora Hollande a caressé l’idée de suivre la voie de ses parents en politique. Lors de la primaire de la gauche en 2012, elle apporte son soutien à sa mère plutôt qu’à son père. Un choix qu’elle a expliqué à Gala : Je n’avais pas cours en septembre. J’ai donc été la plus impliquée de la fratrie dans la campagne des primaires de ma mère. Je l’accompagnais dans ses déplacements, sur les plateaux télé ».

Avant d’ajouter : « Ayant suivi de près la campagne de ma mère, moi aussi, j’ai pleuré au soir du premier tour des primaires. Et puis je lui ai dit : « Il y aura 2017 ! » Je sais que c’est une battante, après une difficulté, elle sait ressurgir et, en tant que femme, je veux prendre exemple sur elle »

Ma mère a toujours été disponible en dépit de son emploi du temps. Je la questionne souvent sur sa jeunesse, sa vocation, les sources de son engagement politique. Avec mon père, on parle un peu moins de la vie ». Le soir de l’investiture de François Hollande après sa victoire, elle était la grande absente : « Je veux juste continuer à vivre ma vie tranquillement. Ne comptez pas sur moi pour poser le tapis rouge ! »

En bleu, Clémence Hollande se fait très discrète. La fille de Ségolène Royal et de François Hollande se tient bien loin des projecteurs et du monde politique dans lequel évoluent ses deux parents.

En 2018, Emilie Broussouloux entre dans la famille Hollande en s’unissant à Thomas Hollande, le fils de l’ancien président. De leur union sont nés Jeanne, presque trois ans et Noé, dix-huit mois.

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