Le 8 mai dernier, François Hollande a commémoré avec Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy le 75ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Et en pleine pandémie de coronavirus, les trois hommes politiques ont dû scrupuleusement respecter la distanciation sociale et les gestes barrière. Ce qui n’a pas été un problème pour François Hollande.

Un petit tacle bien senti. C’est de façon un peu spéciale que le 8 mai dernier Emmanuel Macron a commémoré le 75ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale sous l’Arc de Triomphe à Paris, en présence de Nicolas Sarkozy et François Hollande. En pleine pandémie de coronavirus, le chef de l’Etat a dû s’abstenir de serrer la main de ses invités, rappelant ainsi l’importance des gestes barrière, que lui-même n’a pas toujours respecté. Une distanciation sociale qui était également de mise pour ses invités, qui se tenaient chacun à un mètre les uns des autres. Et qui n’a pas été difficile à respecter pour François Hollande.

« Je n’ai pas eu à me forcer », a ainsi lâché l’ancien président de la République à propos d’Emmanuel Macron et de Nicolas Sarkozy rapporte le magazine Challenges dans son édition du 14 mai. Une petite pique bien sentie de la part de François Hollande à son prédécesseur, qui n’hésite jamais à le tacler et à le critiquer lors de ses interviews, mais aussi à Emmanuel Macron, dont il n’a toujours pas digéré la trahison d’avoir quitté son gouvernement en 2016 pour fonder son propre parti. Néanmoins, le compagnon de Julie Gayet n’est probablement pas le seul à ne pas avoir été dérangé par ce geste barrière, comme l’a souligné Nathalie Saint-Cricq lors des commémorations. « Avec certains, ça ne lui pose pas vraiment de problèmes de ne pas pouvoir s’approcher », glissait ainsi l’éditorialiste sur FranceInfo. Et d’ajouter : « je ne donnerai pas de nom ».

« Un moment de concorde nationale » pour Emmanuel Macron et François Hollande

Nathalie Saint-Cricq faisait allusion ici aux rapports conflictuels qu’entretiennent Emmanuel Macron et François Hollande, même si lors des commémorations du 8-Mai, le chef de l’Etat a fait preuve de politesse envers son prédécesseur pour « un moment de concorde nationale » et non « d’union nationale ». Des retrouvailles néanmoins sous haute tension, alors que les politiciens « ne se sont pas parlé de tout le confinement », comme le rapportait Le Parisien. Un contraste important avec la relation plus complice qui lie Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron. Durant le confinement, le mari de Carla Bruni-Sarkozy a même conseillé le président, à l’abri de tous les regards. Une relation qui cependant ne serait qu’une supercherie…

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