Dans les colonnes de RTL, mardi 26 octobre, la journaliste Véronique Jacquier et Flavie Flament ont donné des nouvelles de François Fillon, mais aussi évoqué sa reconversion professionnelle.
Après avoir été député, président de groupe à l’Assemblée nationale ou encore Premier ministre, François Fillon a basculé dans l’ombre, à cause de l’affaire des emplois fictifs de son épouse Penelope. Pour rappel, tout a éclaté après les révélations du Canard enchaîné, en 2017, le forçant à mettre de côté ses ambitions présidentielles. Désormais, son procès est toujours en cours puisque le 29 juin 2020, l’homme politique avait fait appel après avoir été condamné à cinq ans de prison, dont deux ans ferme.
Se faisant discret, François Fillon devra affronter de nouveau la justice le 15 novembre prochain et selon la journaliste Véronique Jacquier, « il risque gros ». Interviewée par RTL, ce mardi 26 octobre, celle qui est également l’auteure du livre L’homme qui ne voulait pas être président, sorti en 2019, a donné des nouvelles de l’ancien ministre. « Il a toujours son manoir de Sablé-sur-Sarthe, il se passionne toujours pour la course automobile. Il fait le tour de France, il fait des courses classiques au volant de vieilles voitures », a-t-elle expliqué à nos confrères, en précisant qu’il « est très actif quant à la situation des Chrétiens d’Orient ». « Il est président d’une association qui s’appelle Agir pour la Paix, avec les Chrétiens d’Orient et lors de l’assemblée générale le 29 septembre dernier, il a quand même évoqué le procès en disant que c’était une épreuve, qu’il espérait s’en sortir et ensuite pouvoir œuvrer pour les Chrétiens d’Orient », a affirmé Véronique Jacquier.
Un conseiller « en géostratégie »
Quoi qu’il en soit, malgré ses problèmes avec la justice, François Fillon a entamé, il y a quelques temps déjà, une reconversion professionnelle. Selon Flavie Flament, il « est aussi entré dans le conseil d’administration d’un groupe pétrolier russe ». En octobre dernier, il a participé au premier conseil, comme « président de sa Sarl, qui s’appelle Apteras, qu’il a fondée en 2017 après le naufrage de la présidentielle ». « Ça lui permet de travailler avec des entreprises françaises qui sont installées en Russie », a-t-elle développé, en soulignant que pour se faire de l’argent, « il monnaye son carnet d’adresses et il donne des conseils en géostratégie ». « Pour ça, je pense que franchement, il est très bon », a ajouté l’ex-femme de Benjamin Castaldi.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Panoramic / Bestimage
Autour de
Source: Lire L’Article Complet