Un portrait de la semaine tout en émotion. Dimanche 10 juillet, Franck Dubosc est revenu auprès de nos confrères de “Sept à huit” (TF1) sur sa relation avec son père, faite de silences lourds qui ont pesé sur le cœur de l’humoriste.
Un fils et un père incapables de se dire “je t’aime”. “J’ai l’impression que je n’avais pas de relation. Je crois qu’il ne m’a jamais pris dans les bras, je n’ai pas de souvenir de bisou…” Invité dans Sept à huit, sur TF1, dimanche 10 juillet, Franck Dubosc s’est longuement exprimé sur son père, qu’il a aimé sans se souvenir d’aucune marque d’affection entre eux. “Il allait au travail le matin très tôt, on prenait le petit déjeuner sans se parler, en écoutant la radio. Et puis le soir il rentrait tard, il mangeait avec nous, il faisait la vaisselle et puis on allait se coucher”, a avoué non sans émotion le comédien. Et d’ajouter : “Pour moi, mon père, c’est celui qui est devant et qui conduit la voiture, c’est une nuque.”
Un homme froid, qui fendait cependant l’armure le temps des vacances au camping. “Le soir où on partait en vacances, on avait douze heures de route pour aller dans le Périgord en voiture par les petites routes, au moment où il accrochait la caravane, il accrochait son sourire”, a indiqué avec malice Franck Dubosc. Impossible alors pour l’attachant Patrick Chirac dans la trilogie Camping ne pas comparer cette figure paternelle à son célèbre personnage : “C’était un peu Patrick Chirac mon père, c’était l’électron libre avec son petit maillot de bain, celui qui connaît tout le monde.” Pourtant, une fois la saison estivale touchant à sa fin, le vacancier jovial reprenait “son masque de toute l’année”…
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“J’ai vu la souffrance dans ses mots”
Le dialogue entre Franck Dubosc et son père a fini par se créer dans de bien tristes circonstances. Emporté en 2002 par la maladie de Charcot, son “vieux” avait alors commencé à échanger de manière épistolaire avec son enfant lors de cette période délicate. “Je vois la souffrance dans ces mots, où il ne parle pas de moi. Il parle de la maladie”, a indiqué l’ancien chroniqueur d’On a tout essayé au micro de TF1. Et d’ajouter : “Ce qui me fait le plus de peine, ce n’est pas ce qu’il a mis. C’est sa façon d’écrire, comme un enfant. Parce qu’il ne pouvait plus écrire.”
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Capture d’écran TF1
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