L’homme de cinéma et de théâtre Francis Huster revient dans le livre « Pourquoi je t’aime » sur sa vie de comédien, sur ses passions, mais aussi sur l’un des drames qui a forgé l’homme qu’il est aujourd’hui, a-t-il assuré dans une interview sur Europe 1 ce mercredi 12 février.
À 72 ans, l’acteur Francis Huster semble un homme accompli. Dans un livre intitulé Pourquoi je t’aime, l’ancien compagnon de Cristiana Reali revient sur ses amours, ses passions, mais aussi sur les moments plus durs de son existence. L’occasion de se livrer à cœur ouvert dans une interview donnée à Europe 1 ce mercredi 12 février.
L’homme engagé se confie notamment sur l’épisode traumatisant de son enfant, le viol qu’il a subi à 11 ans. Selon lui, cet événement a transformé sa vie : « Je suis devenu un autre, c’est aussi simple que ça », confie-t-il au micro d’Europe 1. « J’ai changé de vie, de personnalité ».
Francis Huster avait déjà évoqué publiquement ce drame dans l’émission On n’est pas couché sur France 2 en septembre 2017, puis avait expliqué sur le plateau de C’est au programme en février 2018 avoir attendu cinquante ans avant d’en parler, car il voulait que ses filles soient grandes. Francis Huster est le père d’Élisa, 22 ans et de Toscane 17 ans, nées de sa relation avec Cristina Reali.
Sauvé par le théâtre et les femmes
L’acteur du film Le Dîner de cons assure avoir réussi à sortir de ce drame grâce au théâtre. Passé par le cours Florent, le Conservatoire national supérieur dramatique et enfin la Comédie-Française, il a croisé de « merveilleux maîtres » qui l’ont sauvé. « Comme quelqu’un qui tomberait dans le vertige de la musique, je suis tombé dans le vertige des sentiments, confie-t-il. Un acteur, c’est merveilleux. Quel métier ! Non seulement on ressent des sentiments sur scène, mais, en plus, on ressent les sentiments du public qui nous les fait partager ».
Mais Francis Huster n’oublie pas non plus les femmes qui l’ont soutenu tout au long de sa vie, d’Isabelle Adjani à Nina Companeez en passant par la mère de ses filles. « Je dois tout aux femmes. Elles m’ont appris à m’aimer, assure-t-il. Paradoxalement, en me montrant mes défauts. Plus quelqu’un connait ses défauts, plus il s’aime, plus il se respecte ».
Source: Lire L’Article Complet