Disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre à Cagnac-les-Mines (Tarn), Delphine Jubillar souhaitait bien divorcer de son mari Cédric Jubillar. C’est ce que confirment des SMS qui en disent long sur le malaise au sein du couple.

Mis en examen pour le meurtre de son épouse, Cédric Jubillar nie toujours les faits. Mais il ne peut difficilement contester une chose : son mariage battait de l’aile. Dans de nouveaux SMS échangés avec son épouse Delphine, révélés par La Dépêche du Midi, cette dernière apparaît déterminée à mettre fin à leur mariage. En dépit des tentatives du peintre-plaquiste de 33 ans pour recoller les morceaux, elle emploie des mots sans équivoque sur ce quotidien qu’elle ne supportait plus. « Maison de Bidochon« , « voiture de Bidochon« , « vie de Bidochon« , « Je n’en peux plus de cette vie de Bidochon« , écrit celle qui lui reproche de perdre tous ses boulots.

Secrètement inscrite sur des sites de rencontre à partir d’avril 2020, Delphine a également un amant. Son mari, qui doute de sa fidélité, décide alors d’épier ses faits et gestes, en la géolocalisant. Ce qu’elle n’accepte pas. « Je suis au boulot, fous-moi la paix, c’est mort, plus de retour en arrière« , lui dit-elle par message en septembre dernier, face à la nouvelle tentative de son mari pour recoller les morceaux. « Je veux ton bonheur, je veux faire le max pour toi, je ne veux pas te perdre, s’il te plaît », répond-il notamment. Pas de réponse de l’infirmière.

Delphine Jubillar voulait refaire sa vie avec son amant

Au fil des semaines, Cédric Jubillar insiste toujours, en vain. « Mon cœur, s’il te plaît, reviens-moi, je t’aime. Je te fais plein de bisous », répète-t-il au mois d’octobre. Mais l’infirmière veut tourner la page et refaire sa vie : elle achète une nouvelle voiture puis change ses codes de carte bancaire. Le 15 décembre, soit la veille de sa disparition, Delphine Jubillar achète du vin avec son amant, qui vient d’annoncer à son épouse sa volonté de divorcer, pour célébrer leur future idylle. Elle disparaîtra quelques heures plus tard.

Crédits photos : Facebook

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