Il y en avait un qui n’avait pas encore donné son avis sur la prestation de Florence Foresti aux César, son ami Laurent Ruquier. L’animateur de France 2 a exprimé le fond de sa pensée dans une interview accordée au Parisien.
Les blagues de Florence Foresti sur Roman Polanski lors de 45e cérémonie des César n’ont pas été du goût de tout le monde. Plusieurs voix fortes se sont élevées contre la prestation de la maîtresse de cérémonie comme celles de Lambert Wilson, Patrick Chesnais ou encore Juliette Binoche. Un concert de critiques, derrière lequel les compliments ont du mal à se faire entendre. Pourtant l’humoriste peut compter sur le soutien d’une de ses consoeurs, Anne Roumanoff, mais aussi de son ami Laurent Ruquier qui la félicite à demi-mot.
« C’est un peu triste de voir une cérémonie comme ça. J’ai un peu regardé, car j’avais envie de voir Florence Foresti, que j’ai trouvée excellente les 10 premières minutes. Sinon, rien ne m’a plu. L’image récente qui me marque, ce sont les migrants à Lesbos », a expliqué ce vendredi 6 mars dans les colonnes du Parisien l’animateur des Enfants de la télé qui estime que sur le petit écran « on est toujours en surréaction à tout » et qu’il vaut mieux « prendre de la distance ». Le Pygmalion de Florence Foresti qui n’aurait donc apprécié que son sketch d’introduction, sur trois heures de cérémonie, salue son courage d’avoir su ne pas se taire au sujet des accusations de viols qui visent Roman Polanski.
« Tout le monde s’autocensure à cause des réseaux sociaux. C’est devenu une plaie. J’ai déjà parlé de dictature de Twitter, le seul endroit où on a le droit d’insulter les gens. Alors que le moindre écart à la télé, tout le monde vous tombe dessus. Les réseaux sociaux font tout pour avoir le monopole de la liberté d’expression », explique dans le quotidien l’animateur qui semble touché par les attaques dont est la cible celle qu’il a soutenue à ses débuts. Lui-même, il a souvent été critiqué pour des blagues qui ne sont pas passées.
« Le moindre truc de travers va donner lieu à des réactions et des signalements. Comment ne pas en tenir compte ? Et ce n’est pas à cause des patrons de chaîne. Mais à cause des réseaux sociaux, et de la presse qui a pris Twitter comme agence AFP. Il n’y a que sur scène que la liberté existe vraiment », estime Laurent Ruquier dans Le Parisien.
La scène, c’est justement bien là que Florence Foresti pourrait régler ses comptes. Dimanche 8 mars, elle sera à l’Olympia pour une représentation de son spectacle Épilogue au profit de l’association Women Safe & Children.
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